Dans son dernier rapport Veeam 2020 Data Protection Trends Report, Veeam détaille l’approche mise en place par les entreprises en matière de protection et de gestion des données, et la façon dont ces dernières se préparent pour relever les défis informatiques à venir. Outre les freins structurels, tels que l’infrastructure héritée ou le manque de compétences informatiques, qui viennent compliquer le processus de transformation numérique des entreprises, de nouveaux enjeux sous-jacents apparaissent. Toutes tendent à vouloir aller vers une efficacité opérationnelle optimale pour mener à bien leur transformation.
La sauvegarde et la protection des données sont un enjeu majeur pour les entreprises aujourd’hui. Si la plupart d’entre elles en ont pris conscience, ce vœu pieu tarde encore à se concrétiser sur le terrain. En effet, selon l’étude, 71% des entreprises françaises constatent un "écart de disponibilité" entre la vitesse à laquelle elles peuvent restaurer leurs applications et la vitesse à laquelle elles souhaiteraient pouvoir les restaurer. Même constat pour la protection des données, avec 65% des entreprises françaises qui constatent un "écart de protection" entre la fréquence de sauvegarde de leurs données et la quantité de données qu’elles estiment pouvoir se permettre de perdre après une panne.
Ces deux chiffres traduisent un vrai retard entre les besoins et la réalité, et rappellent la nécessité pour les entreprises de se doter de solutions leur permettant de réduire cet écart en un minimum de temps.
Des résultats supplémentaires apportent des éléments de réponse sur les raisons pour lesquelles la sauvegarde et la protection des données ne sont pas encore tout à fait assurées chez les entreprises françaises, la principale étant le manque de personnel pour travailler sur de nouvelles initiatives (24%). Les seconds défis les plus courants en matière de protection des données sont le manque de visibilité sur la performance opérationnelle (23%) et le manque de capacité à soutenir le DevOps ou l’AppDev (21%). L’infrastructure IT s’est complexifiée avec le temps, créant plus de vulnérabilités au sein des entreprises et rendant plus difficile la recherche de personnel qualifié pour la maîtriser.
De façon générale, le manque de compétences du personnel informatique est un défi qui touche près d’une entreprise sur deux en France (46%) et qui constitue un obstacle majeur à leur transformation numérique, suivi par la dépendance aux systèmes hérités (39%), le manque de temps (32%) et les budgets limités (31%).
Dans la course à la transformation numérique, les décisions sont prises en concertation par deux parties prenantes : les DSI d’un côté, qui apportent leur expertise technique, et les CEO de l’autre, dont les objectifs sont d’ordre plus général et économiques. Respecter les budgets impartis tout en renouvelant effectivement les outils technologiques devient de plus en plus difficile. Les DSI doivent opérer un arbitrage permanent entre le coût du renouvellement et les ambitions de l’entreprise en termes d’intégration du digital pour augmenter sa compétitivité. Ils doivent justifier leurs demandes en sachant mettre en avant le gain et la valeur ajoutée que représentent ces investissements financiers pour l’entreprise pour convaincre leur direction.
Enfin, selon l’étude Veeam, la raison la plus répandue pour justifier qu’une entreprise change sa solution primaire de sauvegarde, c’est le fait de réduire les coûts du matériel et des logiciels (37% des répondants). Les deux raisons suivantes, ex-aequo (35%), sont l’impératif de retour sur investissement (ROI) et le coût total de possession (TCO) d’une part, et la volonté d’améliorer la fiabilité des sauvegardes de l’autre. Ces résultats montrent que la problématique du coût de l’infrastructure prime encore sur de nombreux autres enjeux pour la plupart des entreprises, et confirment l’importance pour elles de choisir des solutions qui offrent un ROI rapide.
Veeam a confié à Vanson Bourne, son partenaire leader des études dans le secteur technologique, la réalisation d’une enquête complète en ligne auprès de 1550 dirigeants d’entreprises et responsables informatiques sélectionnés de manière aléatoire dans 22 pays et régions du monde, au début de l’année 2020 : Allemagne, Argentine, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Canada, Chine, Etats-Unis, France, Inde, Irlande, Italie, Japon, Mexique, Moyen-Orient, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Royaume-Uni, Russie, Suisse, Turquie.