Selon les propos de Mathieu Weill de la direction générale des entreprises du ministère de l’économie, la mission lancée la semaine passée par le Gouvernement et qui rendra ses conclusions début septembre visera en réalité à accompagner le développement de la 5G à l’aune des bonnes pratiques internationales. Pour Hervé Maurey, président de la commission qui organisait ce mercredi une table ronde sur les impacts sanitaires et environnementaux de la 5G, « il s’agit en quelque sorte d’un quatrième joker brandi par l’exécutif aux propositions de la Convention citoyenne pour le climat, qui avait demandé un moratoire sur la 5G en attendant qu’une évaluation environnementale et sanitaire soit menée ! ».
La réalisation d’une étude d’impact environnemental de la 5G est pourtant réclamée depuis des mois par de nombreux acteurs, à l’instar du Selon plusieurs intervenants de la table ronde, la 5G pourrait conduire à une augmentation des consommations énergétiques des opérateurs en raison de « l’effet rebond » : la hausse considérable des usages pourrait contrebalancer les gains d’efficacité énergétique permis par cette nouvelle génération mobile, comme l’a d’ailleurs reconnu Bouygues Telecom lors de sa Les co-rapporteurs de la mission d’information sur l’empreinte environnementale du numérique, Guillaume Chevrollier et Jean-Michel Houllegatte, se réjouissent par ailleurs des propos tenus lors de la table-ronde par l’Arcep, dont le président, M. Soriano, a déclaré être favorable à de nombreuses propositions du rapport paru la semaine passée, notamment à l’extension des pouvoirs de régulation de l’Arcep aux enjeux environnementaux.