Selon les prévisions de Forrester pour l’année 2020 uniquement, un million de postes qualifiés seront remplacés par des chatbots, des logiciels de robotique, des RPA (Robotic Automatisation Process) et des agents virtuels. Le rapport estime toutefois que de nouveaux emplois requérant des qualités d’empathie, d’intuition, d’agilité mentale et physique, seront demandés.
La course vers l’automatisation aura des impacts : elle renforcera la connectivité et la fiabilité des équipements et permettra aux entreprises d’améliorer l’accessibilité et la disponibilité des données, des systèmes et des processus. Pourtant, de nombreuses entreprises industrielles se voient freinées dans leur progression vers des stratégies d’automatisation et de transformation digitale.
Toutefois, il est possible d’y remédier grâce à des outils facilitant les analyses prévisionnelles et la maintenance prédictive qui s’apparentent en quelque sorte à une extension virtuelle des équipes. Pour garantir le succès de la mise en œuvre de ces technologies, il est nécessaire d’avoir recours à une expertise externe.
Voici cinq principaux écueils auxquels sont confrontées les entreprises dans leur transformation digitale :
Les failles de sécurité ne cessent de faire parler d’elles. Rien d’étonnant lorsque l’on mesure la gravité des conséquences qu’elles peuvent engendrer pour les entreprises. Une telle faille risque non seulement d’entraîner la perte d’informations sensibles, mais aussi de provoquer des perturbations et des temps d’arrêt de la production. Elle a un double impact négatif : sur les performances et sur la réputation de l’entreprise. Ce constat souligne l’importance pour les entreprises d’améliorer leurs processus de gestion des données et d’investir dans leur infrastructure informatique.
Une assistance à la maintenance prédictive peut prévenir les fabricants industriels de ce type de scénario. Cela est rendu possible grâce à la surveillance automatique de schémas inhabituels, à l’identification instantanée de signes potentiels de vol de données ou encore, d’intrusion sur le réseau. De manière plus générale, ces acteurs doivent adopter une approche globale de la sécurité incluant politiques et procédures de sécurité. Une prévention complète doit donc être définie contre les risques liés aux personnes, aux processus et aux technologies.
Les entreprises génèrent d’énormes volumes de données qui, lorsqu’elles sont utilisées correctement, peuvent constituer un atout extrêmement précieux. En réalité, de nombreux industriels ignorent comment utiliser efficacement leurs données : comment recueillir les informations les plus pertinentes pour obtenir les meilleurs résultats ? Par conséquent, ces dernières ne parviennent pas à optimiser leurs flux opérationnels ou leurs processus de production.
La capacité à comprendre des quantités massives de données constitue la clé de voûte pour répondre aux enjeux à venir des entreprises. Pourtant, les capacités et aptitudes requises pour y parvenir font trop rarement partie des compétences internes à l’entreprise. Il paraît donc essentiel de se faire accompagner par un expert en données de confiance. Ce dernier sera capable de collecter les bonnes informations, de les stocker et de les présenter au service des plus stratégiques prises de décision opérationnelle.
Malgré l’accumulation croissante de données au sein des entreprises, elles ne parviennent pas pour autant à extraire et à comprendre les informations dont elles disposent. Des outils existent pour exploiter au mieux ces données.
La puissance de l’intelligence artificielle et du machine learning leur permet d’analyser d’énormes quantités d’informations et d’émettre des hypothèses. Ces analyses et hypothèses rendent ensuite possible la création de schémas de données significatifs et le développement de modèles d’apprentissage pour faire face à l’inconnu. Par ailleurs, des équipes dédiées aux données pourront tester un grand nombre de cas d’utilisation respectant des délais fortement réduits, favorisant une meilleure compréhension de leurs données.
Le potentiel de ces progrès en matière d’intelligence artificielle est mis en évidence par l’analyse de McKinsey. Dans deux tiers des 400 cas d’utilisation testés, l’intelligence artificielle a amélioré les performances au-delà des capacités offertes par d’autres techniques d’analyse. Sans cette capacité à collecter d’énormes quantités de données à partir de plusieurs plateformes et à les exploiter efficacement, les fabricants industriels peineront à tirer des conclusions utiles sur les changements opérés et sur la productivité de leurs usines.
La transformation digitale impose un jargon technologique qui peut en intimider certains. Au-delà du discours très technique de l’expert, les entreprises veulent avant tout avoir la garantie du bon fonctionnement de la technologie à mettre en place. Cette exigence est d’autant plus valable que celle-ci a pu contracter d’importants investissements en amont. C’est pourquoi il peut être rassurant de répartir les risques en collaborant avec différents fournisseurs ou en déployant différents projets : une précaution à prendre pour garder une longueur d’avance sur ses concurrents.
Travailler avec des fournisseurs qui proposent un projet pilote ou un prototype avant tout déploiement impliquant un énorme changement technologique est une autre précaution utile. Cela permettra de disposer d’une vision à chaque étape du processus, de poser des jalons, d’aider l’entreprise à comprendre son fonctionnement futur et d’estimer le retour sur investissement attendu. Des partenaires technologiques de confiance doivent s’inscrire dans le prolongement d’une équipe. Un prérequis pour parvenir à aider les entreprises à atteindre leurs objectifs et booster leurs indicateurs de performances clés.
Même équipées des bonnes technologies d’automatisation, les entreprises ont plus d’avantages à se faire aider par des experts externes. En effet, ces derniers disposent du niveau d’expérience et d’expertise nécessaire. De plus, le recours à la réalité augmentée est désormais possible. Elle offre une assistance d’application à distance et met à disposition des informations clés destinées aux ingénieurs.
Comme pour tout déploiement technologique, l’adoption de nouveaux outils doit s’intégrer à la culture de l’entreprise pour s’adapter au mieux à ses besoins spécifiques. Quant aux entreprises qui tardent à adopter ce type de technologies émergentes, elles prennent le risque considérable de rester à la traîne face à leurs concurrents.
Les industriels sont confrontés à de véritables défis en termes d’amélioration de la productivité et de réduction des temps d’arrêt de leur production. Elles seront en mesure de les relever si elles optent pour le bon partenaire technologique et parviennent à déployer l’ensemble des bonnes pratiques dans leur organisation. Grâce à la compréhension des principaux écueils à éviter, les industries ont toutes les clés pour répondre aux enjeux à venir de l’automatisation. La stratégie de digitalisation semble toutefois devoir être menée en collaboration avec des partenaires soigneusement choisis pour être menée à bien.