En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts. En savoir plus et gérer ces paramètres. OK X
 
 

 

 

Dossiers

Nouveaux modèles de fonctionnement, adoption des technologies numériques

Publication: Décembre 2020

Partagez sur
 
Une étude Google Cloud sur 7 pays, dont la France, montre les répercussions de l’épidémie de Covid-19 sur le secteur industriel...
 

La France se distingue par son appréciation et son utilisation des technologies pour maintenir la continuité des activités industrielles au cours des 3 premiers mois de la pandémie, à 48% contre 37 %.

Après avoir affronté les vents contraires de la COVID-19, allant d’une diminution des commandes à des impacts négatifs sur les opérations, les industriels du monde entier ont commencé à revoir leurs modèles de fonctionnement et leurs stratégies de chaîne d’approvisionnement. Ces derniers se sentent désormais mieux préparés pour faire face aux futures pandémies. C’est ce qui ressort de l’étude internationale réalisée par Google Cloud en partenariat avec Harris Poll auprès de 1 154 cadres dirigeants de l’industrie aux Etats-Unis, en Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Corée du Sud, au Japon et en France.

Les cinq principaux enseignements de cette vaste enquête sont les suivants :

1. Sans surprise, la pandémie a eu un effet dévastateur sur l’ensemble des industriels. La quasi-totalité d’entre eux (95 %) estiment que leurs activités de fabrication ou leur chaîne d’approvisionnement ont été affectées par la pandémie. La perte de productivité (46 %), la baisse des ventes (44 %) et l’augmentation des délais de livraison, peut-être due à des perturbations de la chaîne d’approvisionnement (39 %) sont les trois principaux coups durs subis par ces professionnels. Enfin, environ un tiers des industriels sondés font état de pressions à la baisse sur la demande globale des clients (35 %), de pénuries de main-d’œuvre (34 %) et/ou de l’incapacité à maintenir un environnement de travail sûr (33 %).

En France les causes diffèrent légèrement. Les industriels hexagonaux (39%) mentionnent d’abord une baisse des ventes (notamment à cause des restrictions qui pèsent sur les déplacements internationaux), une pénurie de main d’œuvre (37%) et enfin d’une perte de productivité (32%).

Fait intéressant, parmi les pays sondés, la France est celui où les industriels ont subi la plus faible perte de productivité. En Allemagne, par exemple, ce taux culmine à 54%.

2. Pour surmonter les difficultés liées à la COVID-19, les fabricants ont été contraints de faire évoluer leurs modèles de fonctionnement et leurs stratégies de chaîne d’approvisionnement.

Plus des trois quarts des fabricants interrogés (77 %) ont déclaré que la COVID-19 avait conduit leur entreprise à réévaluer ses stratégies de modèles d’exploitation. Dans le détail, les causes les plus fréquemment citées sont l’incapacité à collaborer efficacement avec les partenaires de la chaîne de valeur (41 %), l’incapacité à collaborer efficacement avec les employés (40 %) et le manque de technologie adéquate pour opérer sans un nombre important de travailleurs sur site (39 %).

Si les industriels français ont également largement réévalué leurs stratégies de modèles d’exploitation (73%), les principales raisons invoquées diffèrent : une technologie qui ne permet pas d’opérer sans un grand nombre de travailleurs sur site (39%), l’impossibilité de faire revenir les travailleurs dans un environnement sûr sur le plan sanitaire (36%) et l’incapacité de maintenir leurs sites en ligne à cause d’une forte demande (36%).

3. Les technologies de rupture ont joué les premiers rôles dans la lutte contre la pandémie, notamment l’intelligence artificielle, et la robotique :

Plus des trois quarts des industriels interrogés (76 %) ont révélé que la pandémie a conduit leur entreprise à recourir davantage aux technologies numériques et aux technologies de ruptures comme le cloud, l’intelligence artificielle (IA), l’analyse des données, la robotique, l’impression 3D, l’Internet des objets et la réalité augmentée ou virtuelle. Plus précisément, les trois principales technologies utilisées par les industriels sont : l’analyse de données(46 %), les outils de productivité numérique (43 %) et les plateformes de cloud public (42 %).

En dehors de la Corée, la France est le pays où le recours aux outils d’analyse de données a joué le rôle le moins élevé (33%) dans l’évolution des modes opérationnels. A contrario les industriels français font partie de ceux qui ont le plus misé sur les plateformes cloud (45%) derrière les Etats-Unis (51%) et l’Allemagne (46%).

La technologie numérique a joué un rôle fondamental en permettant la continuité de pans majeurs de notre activité. Et, alors que nous poursuivons notre ambition de devenir les pionniers de l’énergie durable, nous avons besoin que nos équipes qui fabriquent les produits au sein de nos usines puissent s’appuyer sur des technologies dont les atouts sont d’améliorer l’efficacité, la précision et la productivité, explique Caroline Gorski, directrice de groupe, R² Data Labs, Co-fondatrice de Rolls-Royce et ancienne présidente d’Emergent Alliance.

Les acteurs de l\’92industrie se sont toujours préparés à des événements imprévisibles qui pourraient nuire à leurs opérations", déclare Bob Parker, Vice-Président Senior, Applications d’entreprise, Data Intelligence, Services et Recherche industrielle chez IDC. Mais ce qui rend la COVID-19 si unique, c’est qu’elle touche durablement toute la chaîne d’approvisionnement, indépendamment de la situation géographique. C’est inédit ! C’est pourquoi les fabricants s’empressent de mettre en place les leviers technologiques adaptés. Alors que la transformation numérique était souvent évoquée de façon

théorique, nous constatons aujourd’hui une accélération rapide de l’adoption d’outils et de technologies essentiels au sein de l’industrie.

4. Pris de court par la COVID-19, la plupart des industriels se sentent désormais prêts à affronter avec succès les futures pandémies.

Comme mentionné précédemment, près de 95 % des industriels estiment que leurs activités de fabrication ou leur chaîne d’approvisionnement ont été affectées par la pandémie. Cela dit, 82 % des dirigeants interrogés se sentent maintenant prêts à faire face à un autre événement de même nature à l’avenir. Ce sentiment pourrait être lié à la manière dont les fabricants se sont aventurés avec succès dans de nouvelles activités verticales, comme la fourniture de ventilateurs et d’EPI pendant les pénuries et la reprise des investissements dans de nouveaux projets industriels digitaux.

En France, la confiance des cadres dirigeants est moins affirmée (78%). C’est 12 points de moins que les Allemands (86%) et 16 points de moins que les Américains (94%).

5. Les principales conséquences de la crise sur l’industrie manufacturière varient grandement d’un pays à un autre.

- Au Japon, plus de la moitié des industriels impactés par la crise sanitaire (51%) font état d’une baisse des ventes, contre 44 % au niveau mondial.

- En Corée, 43% des fabricants impactés par la crise ont déclaré que la pandémie avait entravé leur capacité à maintenir un environnement de travail sûr. Ils ne sont que 33 % à faire ce constat au niveau mondial.

- En France, près de la moitié des industriels (48 %) ont le sentiment d’avoir disposé des outils technologiques adéquats pour maintenir la continuité de leurs activités au cours des 3 premiers mois de la pandémie, contre 37 % au niveau mondial.

- Au Royaume-Uni, 43% des industriels ont déclaré que leur dette technologique a accru le risque pour leurs activités commerciales respectives pour l’année à venir. Soit 13 points de plus qu’au au niveau mondial (30%).

- En Italie, plus d’un tiers des fabricants (35 %) ont estimé que leurs systèmes informatiques manquaient des redondances nécessaires, ce qui a nui à leur résilience opérationnelle globale. Au niveau mondial seuls 23% des industriels font un constat similaire.

- En Allemagne, pour 86% des industriels, la COVID-19 a entraîné une utilisation accrue des technologies numériques et de rupture, contre 76% au niveau mondial.

- Aux États-Unis, 64 % des industriels ont augmenté leur utilisation de données et d’outils d’analyse, contre 46 % au niveau mondial.

Pour en savoir plus sur ces résultats et obtenir d’autres informations, téléchargez notre rapport complet ici et notre infographie ici.

Methodologie de l’étude

L’enquête a été réalisée en ligne, du 15 octobre au 4 novembre 2020, par The Harris Poll pour le compte de Google Cloud auprès de 1 154 cadres dirigeants de l’industrie manufacturière en France (n=150), en Allemagne (n=200), en Italie (n=154), au Japon (n=150), en Corée du Sud (n=150), au Royaume-Uni (n=150) et aux États-Unis (n=200). Ces cadres dirigeants sont employés à plein temps dans une entreprise de plus de 500 salariés et travaillent dans l’industrie manufacturière avec un titre de directeur ou un niveau supérieur. Les données de chaque pays ont été pondérées par le nombre de salariés pour les faire correspondre aux proportions réelles de la taille des entreprises dans la population. Une post-pondération globale a été appliquée pour assurer un poids égal de chaque pays dans le total mondial.

http://cloud.google.com/

Suivez MtoM Mag sur le Web

 

Newsletter

Inscrivez-vous a la newsletter d'MtoM Mag pour recevoir, régulièrement, des nouvelles du site par courrier électronique.

Email: