Kaspersky s’est intéressé aux systèmes d’exploitation utilisés dans le monde et a réalisé une étude basée sur les métadonnées anonymisées des OS fournis par les utilisateurs consentants de son réseau Kaspersky Security Network. Au niveau mondial, près d’un quart (22 %) des utilisateurs de PC sont encore équipés de Windows 7, un système d’exploitation qui n’est plus pris en charge par Microsoft depuis janvier 2020. En France, ce chiffre tombe à 13,4 %. Lorsqu’un système d’exploitation arrive à la fin de son cycle de vie, aucune mise à jour supplémentaire n’est délivrée par le fournisseur, y compris les correctifs de sécurité.
Bien que le système d’exploitation continue de fonctionner correctement, il peut être la cible de cyberattaques s’il n’est plus pris en charge par le fournisseur. En effet, en l’absence de mises à jour de patchs de sécurité, des vulnérabilités subsistent offrant aux hackers des opportunités supplémentaires d’accéder au système. Par conséquent, une mise à jour du système d’exploitation est essentielle pour protéger efficacement son PC ou réseau d’entreprise.
Au niveau mondial, 22 % des particuliers, des PME et des TPE continuent d’utiliser Windows 7, contre respectivement 10,4 %, 17,8 % et 14,8 % en France. Les TPE ne disposent pas d’équipes informatique internes dédiées à leur cybersécurité, or un quart d’entre elles sont encore équipées de cette version obsolète et doivent donc plus que jamais s’assurer que leur OS est à jour. A l’heure actuelle, les entreprises peuvent encore bénéficier d’un support étendu et payant de la version 7, mais cela implique des coûts supplémentaires pour une offre qui sera limitée dans le temps.
L’étude Kaspersky montre également que seul un faible pourcentage (moins de 1 %) de consommateurs et d’entreprises utilisent encore sur des systèmes d’exploitation plus anciens tels que Windows XP et Vista, dont le support a respectivement pris fin en 2014 et 2017. A l’échelle mondiale, près d’un quart (24 %) des utilisateurs continuent à exécuter un système d’exploitation Windows obsolète qui n’est plus pris en charge par l’éditeur, contre 16 % en France, ce qui montre que les utilisateurs français ont pris conscience de l’importance d’avoir un OS à jour.
Fort heureusement, 72 % des utilisateurs sont équipés de Windows 10 (81,8 % en France), la version la plus récente et la plus sécurisée de Microsoft Windows.
« Pour beaucoup, les mises à jour du système d’exploitation peuvent être perçues comme une contrainte. Mais elles ne sont pas seulement là pour corriger les erreurs ou proposer la toute dernière interface. Elles permettent d’introduire des correctifs pour les bugs pouvant créer des portes dérobées potentielles pour les cybercriminels. Même lorsqu’un utilisateur est vigilant et a le sentiment d’être suffisamment protégé en ligne, la mise à jour du système d’exploitation est un élément essentiel de sécurité qui ne doit pas être négligé, indépendamment de la présence d’une solution de sécurité tierce. Si le système d’exploitation est obsolète, il n’est plus en mesure de recevoir de mises à jour. Nous pouvons faire le parallèle avec une maison qui tombe en ruine : inutile d’installer une nouvelle porte, mieux vaut rechercher une maison ! La même attitude doit être de mise lorsqu’il s’agit d’assurer la sécurité d’un système d’exploitation et de ses données », commente Oleg Gorobets, Senior Product Marketing Manager, Kaspersky.
Connaître les risques d’un système d’exploitation en fin de vie est un bon début et réagir en connaissance de cause est essentiel. Ainsi, pour protéger les utilisateurs et les organisations, Kaspersky recommande :
D’utiliser une version à jour du système d’exploitation et de s’assurer que la fonction de mise à jour automatique soit activée.
Si la mise à niveau vers la dernière version du système d’exploitation n’est pas possible, les entreprises doivent prendre en compte ce vecteur d’attaque dans leur modèle de sécurité et séparer les nœuds vulnérables du reste du réseau. Kaspersky Embedded Systems Security peut accompagner les entreprises dans cette démarche en leur permettant d’exploiter un système d’exploitation aussi ancien que Windows XP SP2 fonctionnant sur des systèmes avec peu de spécificités.
D’utiliser des technologies de prévention d’exploits, telles que Kaspersky Security Cloud, Kaspersky Endpoint Security for Business et Kaspersky Small Office Security qui aident à réduire le risque d’exploitation des vulnérabilités non patchées dans les systèmes d’exploitation obsolètes (Windows 7 et versions plus anciennes).