Ces notations sont obtenues grâce à la consolidation de l’ensemble des audits de sécurité effectués par NTT Ltd. en Europe : Cybersecurity Advisory. Les notations sont nettement en deçà des notes de référence établies pour chaque secteur, censées être respectivement comprises entre 1,87 et 2,37, tandis que la fréquence des attaques a fortement augmenté. Ces enseignements proviennent du nouveau rapport annuel « 2021 Global Threat Intelligence Report » (GTIR).
Le contexte de la crise sanitaire a grandement bénéficié aux cyberattaquants : la pandémie a contraint les organismes de santé à proposer de plus en plus de rendez-vous de téléconsultation en ligne. L’infrastructure nécessaire pour prendre en charge ces soins a créé un nouveau vecteur potentiel pour les attaques. À cela s’ajoute le recours au travail distribué pour certains métiers de la santé, ouvrant la porte aux attaques sur les collaborateurs.
Le secteur industriel, quant à lui, a toujours nécessité une surveillance accrue : 24% de la totalité des attaques étaient dirigées vers celui-ci en 2020, contre 22% en 2019. Ce secteur est également sous la menace constante des logiciels malveillants, concentrant 36% de l‘activité totale des virus et vers informatiques en 2020, une baisse notable par rapport à 2019 (43%). Comme pour la santé, le changement du mode de travail vers le télétravail est en partie responsable de la multiplication des attaques. Il faut toutefois y ajouter l’adoption croissante de technologies automatisées et intégrées, avec de nouvelles menaces liées aux appareils de l’IoT et aux technologies opérationnelles ayant fait surface.