Les dirigeants sont déterminés à rendre leurs chaînes d’approvisionnement plus durables et plus résilientes. Ils se tournent aujourd’hui en majorité vers les données et les nouvelles technologies pour y parvenir.
53 % des responsables supply chain affirment que la transformation numérique de leur chaîne d’approvisionnement déterminera à moyen terme (3 ans) leur différence face à la concurrence.
74 % jugent l’intégration du cloud hybride essentielle pour accélérer et favoriser la transformation numérique des supply chain.
Celonis, leader mondial de l’Execution Management, présente une nouvelle étude réalisée avec IBM Institute for Business Value et Oxford Economics portant sur la volonté des organisations de moderniser leur supply chain en adoptant des stratégies innovantes et déterminantes pour la résilience et la durabilité de leur supply chain.
Intitulée ‘The resilient digital supply chain : How intelligent workflows balance efficiency and sustainability’, l’étude permet de mieux comprendre l’impact des récentes perturbations sur les chaînes d’approvisionnement mondiales ont affecté leurs opérations à court terme, les stratégies à plus long terme et in fine leurs performances.
Les Chief Supply Chain Officers (CSCO) reconnaissent le support offert par le cloud hybride, l’IA, le process mining et l’execution management dans la gestion des incidents auxquels ils ont été confrontés au cours des deux dernières années. Conscients des bénéfices induits par les technologies, 72 % d’entre eux s’attendent à ce que leurs processus et workflows soient automatisés au plus tard dans les cinq prochaines années et 69 % prévoient d’accélérer l’adoption du cloud pour améliorer l’accès aux données de l’entreprise en temps réel.
« La convergence des défis postpandémiques, de l’inflation et des problèmes d’approvisionnement, ainsi que les enjeux de la sécurité et de durabilité ont complexifiés l’environnement opérationnel des entreprises. La pandémie a forcé les organisations à repenser et à reconstruire leurs chaînes d’approvisionnement afin de gagner en agilité, efficacité et durabilité », commente Jonathan Wright, Managing Partner, Finance and Supply Chain Transformation, IBM Consulting. « L’automatisation et l’intelligence alimentées par les données sont aujourd’hui essentielles non seulement pour évaluer les workflows et les dysfonctionnements propres à l’entreprise, mais aussi pour identifier de nouvelles opportunités. »
L’étude a permis de révéler à la fois les grands challenges influant sur le fonctionnement des supply chains aujourd’hui, ainsi que d’évaluer les aspirations technologiques et responsables des CSCO pour en favoriser la résilience demain.
Les principaux challenges auxquels les responsables supply chain sont confrontés :
La volatilité de la demande : 80 %,
L’augmentation du coût des transports et de la logistique : 77 %,
La disponibilité des transports et de la logistique : 76 % (coût mis à part).
Ils indiquent également que ces défis leur font parfois manquer certaines opportunités :
71 % ont déclaré que la baisse des stocks de matières premières et de produits finis avait entraîné des ruptures de stock et des pertes de ventes.
60 % ont dû expédier des produits pour des clients impliquant une hausse des coûts de transport.
Les responsables de la supply chain poursuivent des stratégies incisives fondées sur les données pour construire des chaînes d’approvisionnement plus intelligentes et plus agiles en mesure de les aider à améliorer leur résilience et leur durabilité.
Quasiment 9 sur dix (87 %) mettent en œuvre l’exécution management pour moderniser leurs processus. Ils sont plus de 3 sur 4 (77 %) à privilégier le process et task mining.
D’ici 2025, 83 % prévoient de s’appuyer sur une gestion des stocks en temps réel basée sur l’IA.
74 % affirment que l’intégration du cloud hybride est capitale pour accélérer et permettre la transformation numérique des chaînes d’approvisionnement.
81 % se tournent vers des processus et des flux de travail axés sur l’IA pour la détection de la demande en temps réel.
Quelque 72 % s’attendent à ce que la plupart de leurs processus et workflows soient automatisés au plus tard dans les cinq prochaines années. Plus d’un quart (27 %) estime que leurs flux de travail seront pilotés par l’IA dans le même laps de temps. Ils sont 33 % à l’envisager davantage à l’échéance de 2030.
Pour 66 % des responsables supply chain interrogés, la notion de durabilité écologique constitue aujourd’hui un élément clé de la valeur commerciale proposée aux clients. Plus de la moitié (51 %) déclare qu’ils seraient prêts à sacrifier leurs bénéfices, en moyenne 5 %, pour améliorer les résultats en matière de durabilité. Un volume qui représente pour les entreprises américaines du classement Fortune 500 l’équivalent de 22 milliards de dollars sur une année.
Dans ce contexte, les CSCO prévoient de prendre plusieurs mesures à court terme (3 ans) pour atteindre les objectifs de l’économie circulaire :
47 % entreprennent directement la conception du cycle de vie complet de leurs matériaux et produits pour étendre la réutilisation des matériaux et réduire les déchets.
44 % prévoient d’améliorer l’efficacité énergétique de leurs produits et services.
35 % envisagent de développer de nouveaux produits et services basés sur des composants d’énergie renouvelable, et un tiers planifie la conception de nouveaux produits et services à zéro déchet.
Les principaux atouts d’agir en faveur d’une supply chain plus durable sont les suivants : la mise en conformité avec la réglementation environnementale, l’amoindrissement du risque réputationnel et la stimulation de nouveaux domaines d’innovation. Ces derniers ne peuvent être atteints sans un processus méticuleux de suivi d’un ensemble clair d’objectifs de durabilité. Conscients des enjeux de RSE, plus de la moitié des responsables interrogés (55 %) prévoient d’intégrer à court terme (3 ans) un suivi et un rapport en temps réel des processus inhérents à leur supply chain.
La SEC (Securities and Exchange Commission) a récemment proposé un changement de règle qui obligerait les entreprises publiques à divulguer les risques liés au changement climatique pour leur activité, ce qui, si cela est adopté, pourrait accélérer le besoin de données opérationnelles sur le changement climatique.
« L’élimination des inefficacités des processus de base de la supply chain représente une énorme opportunité de réduction des émissions de CO2 à grande échelle », a déclaré Janina Nakladal, Global Director of Sustainability Celonis. « Les responsables de chaînes d’approvisionnement savent qu’ils doivent s’adapter. Dans de nombreux cas, ils le font sans avoir la vision nécessaire pour vraiment comprendre où les changements doivent être effectués, faute d’outils. Notre étude montre que les technologies actuellement disponibles, dont le process mining et le cloud hybride, peuvent apporter cette visibilité pour soutenir efficacement et durablement la transformation des chaînes d’approvisionnement. »
L’étude met en avant le fait que les responsables de la supply chain peuvent prendre des mesures concrètes pour développer et exploiter des chaînes d’approvisionnement durables basées sur l’exploitation intelligente des données.
Explorer de nouveaux business modèles pour amplifier la résilience, via le déploiement de l’IA et du machine learning afin de favoriser la reconnaissance des modèles, l’optimisation des workflows et la collecte de solutions, ainsi que l’adoption d’un modèle de cloud hybride ouvert et sécurisé pour fluidifier et accélérer les flux de travail.
Investir systématiquement dans le potentiel à court et long terme de l’automatisation, en développant des capacités robustes d’IA et d’automatisation pour accélérer les connaissances et la prise de décision. Un levier pour tirer parti de la cocréation, de la coexécution et de la coopération afin d’accélérer le développement des idées.
Placer la durabilité au cœur des priorités professionnelles, notamment en s’appuyant sur les données et leur exploitation intelligente à travers l’ensemble de leur supply chain.