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Près de la moitié des décideurs informatiques doutent que leur infrastructure IT

Publication: Juin 2023

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Selon une enquête Equinix, 78 % des entreprises françaises veulent profiter des avantages de l’IA ; construire une infrastructure adaptée reste la priorité...
 

D’après l’enquête Equinix 2023 Global Tech Trends Survey, près d’un responsable informatique français sur deux (48 %) estime que son infrastructure informatique existante n’est pas entièrement préparée à accueillir des technologies d’intelligence artificielle (IA), malgré une adoption généralisée dans tous les secteurs. Cette étude annuelle, qui analyse les réponses des responsables informatiques à travers le globe sur les avancées de l’IA au sein de leurs organisations, intervient après une année marquée par des percées significatives en matière d’IA et un déploiement rapide de cette technologie dans des applications aussi bien dans les secteurs du B2B que du B2C.

« Les leaders de la Tech en France voient clairement le potentiel de l’intégration de l’IA au sein de leurs organisations. Cette dernière devient de plus en plus un élément essentiel pour déployer des systèmes intelligents et autonomes qui sont le moteur des entreprises innovantes. Ceux qui arriveront à tirer pleinement profit de cette technologie seront en mesure d’innover plus rapidement, tout en veillant à poursuivre leurs efforts dans la construction d’un avenir numérique durable », a déclaré Régis Castagné, directeur général d’Equinix France.

L’enquête confirme que l’adoption de l’IA est en hausse dans tous les secteurs d’activité. 78 % des décideurs informatiques interrogés en France cherchent à bénéficier des avantages de l’IA, l’utilisent déjà ou prévoient de l’utiliser dans de multiples fonctions clés. Parmi elles, l’expérience client (78%), la cybersécurité (75%) et les opérations de maintenance informatique (74%) arrivent en tête des services les plus susceptibles d’utiliser l’IA.

Sur les stratégies de déploiements d’IA complexes, Aengus Tran, PDG et cofondateur de harrison.ai [start-up médicale australienne], remarque : « L’hébergement sécurisé de nos plateformes de calcul et de stockage de données est notre grande priorité technique si nous voulons déployer des solutions d’IA pour les praticiens du monde entier. Nous nous appuyons sur une connexion extrêmement rapide et directe pour permettre des modèles de cloud hybride selon les besoins afin de déplacer des ensembles de données volumineux sur lesquels nous entraînons et développons nos solutions d’IA. Cette infrastructure numérique nous permet d’aborder des problèmes de santé plus complexes, des solutions d’imagerie médicale à l’IA pour la santé qui nécessitent l’analyse de davantage de données pour améliorer la qualité des soins de santé et ainsi nous permettre d’atteindre notre objectif d’impacter un million de vies par jour. »

Sur la région EMEA, les responsables informatiques sont les plus incertains quant à la capacité de leur infrastructure à répondre aux besoins de l’IA (49 %), par rapport aux responsables de la région Asie-Pacifique (44 %) et Amériques (32 %).

L’enquête Global Tech Trends Survey d’Equinix met également en évidence le besoin de formation et de collaboration pour permettre aux équipes informatiques d’optimiser le déploiement de cette infrastructure. En effet, l’expertise en matière d’IA et de machine learning est recherchée par 29 % de ceux qui étendent leurs équipes informatiques en France.

« Un développement réussi des technologies d’intelligence artificielle dépend de la capacité des équipes à maîtriser et améliorer ces nouveaux outils. Aujourd’hui, près de 4 responsables informatiques sur 10 en France (37 %) admettent qu’un manque de connaissances internes les dissuade d’adopter une nouvelle technologie comme l’IA. A ce titre, nous sommes convaincus que l’éducation devrait être la première des priorités pour les entreprises qui souhaitent se lancer dans la création de leurs propres solutions d’IA générative », ajoute Régis Castagné. « Les leaders technologiques français devraient envisager de mettre en œuvre des solutions hybrides où la formation et la gestion des modèles d’intelligence artificielle peuvent avoir lieu à différents endroits, pour améliorer les performances, la confidentialité et les coûts. »

Enfin, un nombre croissant de responsables informatiques prennent également en compte l’impact environnemental de leur infrastructure. Ainsi, 73 % des personnes interrogées en France reconnaissent que leurs clients souhaitent connaître les mesures prises pour réduire l’empreinte carbone de l’infrastructure informatique de l’entreprise et 70 % estiment que le développement durable est désormais l’un des principaux moteurs de l’entreprise.

Méthodologie : Cette enquête indépendante commandée par Equinix a été menée auprès de 2 900 responsables informatiques d’entreprises du continent américain (Brésil, Canada, Colombie, Chili, États-Unis et Mexique), de la région Asie-Pacifique (Australie, Corée du Sud, Inde, Hong Kong, Japon et Singapour) et d’EMEA (Allemagne, Afrique du Sud, Bulgarie, Émirats arabes unis, Espagne, Finlande, France, Irlande, Italie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Nigéria, Royaume-Uni, Suède, Suisse et Turquie). Les répondants ont été sélectionnés depuis le panel en ligne Dynata. L’enquête a été menée en ligne du 1er mars au 7 avril 2023.

https://www.equinix.fr/

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