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Plus de la moitié des répondants français ont déclaré qu’ils prévoient d’augmenter leurs investissements dans la modernisation de leur informatique en 2024. Selon la 6e édition de l’Index Enterprise Cloud de Nutanix les entreprises françaises s’éloignent des déploiements informatiques en Datacenter et en Cloud privé.
Nutanix, un leader du cloud hybride et du multicloud, annonce les résultats pour la France dans son sixième Index Entreprise Cloud (ECI) avec 79% des répondants qui déclarent avoir une stratégie d’infrastructure informatique "cloud-smart" et tirent parti du meilleur environnement informatique pour chacune de leurs applications. En outre, 89 % des DSI Français interrogés déclarent que leur entreprise bénéficierait plus d’un environnement hybride englobant à la fois des clouds publics et privés.
Avec un chiffre à 78 %, les déploiements informatiques en centre de données et sur cloud privé (sur site ou hébergé) restent le modèle dominant parmi les organisations françaises aujourd’hui. Cependant, selon le récent Index Enterprise Cloud de Nutanix, cette proportion devrait changer de manière significative au cours des trois prochaines années et ainsi diminuer à 16 %. Sur la même période, les déploiements d’infrastructures hybrides cloud et hybrides multicloud vont se développer de manière significative, en particulier les déploiements informatiques cloud hybrides, qui devraient passer de 3 % aujourd’hui à 34 % d’ici à trois ans.
Cette croissance représente une opportunité importante pour le secteur et pour les fournisseurs de logiciels et de services d’infrastructure, car elle catalyse probablement les initiatives de modernisation informatique de nombreuses organisations. Plus de la moitié des répondants français, par exemple, ont déclaré qu’ils prévoyaient d’augmenter leurs investissements dans la modernisation de l’informatique en 2024, ce qui en fait leur deuxième priorité d’investissement en moyenne. Cependant, cette évolution va également créer de nouveaux défis en matière de gestion des applications et des données pour l’informatique. Par exemple, seulement 32 % des répondants français ont déclaré que leurs différents modèles de déploiement informatique sont entièrement interopérables, ce qui peut entraîner des incohérences opérationnelles, d’accès aux données et de politiques entre les environnements, et finalement ralentir ou entraver les initiatives de modernisation.
L’Index Enterprise Cloud de Nutanix pour la France présente de nombreux autres chiffres significatifs sur des sujets clés qui impactent le quotidien et les priorités des DSI pour l’année 2024 :
En France, les déploiements de datacenters et de clouds privés (sur site ou hébergés) devraient diminuer de 62 points et passer de 78 % aujourd’hui à 16 % d’ici à trois ans. Parallèlement, les modèles informatiques hybrides devraient augmenter, le cloud hybride passant ainsi de 3 % aujourd’hui à 34 %, et le multicloud hybride de 6 % aujourd’hui à 12 % au cours des trois prochaines années.
La croissance des clouds publics multiples parmi les organisations françaises interrogées devrait passer de 7 % aujourd’hui à 35 %. Selon l’Index Enterprise Cloud de Nutanix ce chiffre est intéressant à comparer à la moyenne mondiale de 14 % et à celle de 15 % dans la région EMEA. Cette expansion accélérée des déploiements de clouds publics multiples au sein des organisations françaises est le signe d’un autre changement d’infrastructure important, qui nécessitera une gestion et une réconciliation supplémentaires au sein des environnements hybrides.
La flexibilité d’exécuter des solutions d’infrastructure dans les clouds et sur site est un facteur déterminant pour 43 % des organisations françaises. 44 % des répondants français ont classé la souveraineté et la confidentialité des données comme leur premier facteur de choix d’infrastructure. Ce chiffre est comparativement plus haut que la moyenne mondiale sur ce sujet est à 37 % alors que la région EMEA est à 41 %).
Selon l’Index Enterprise Cloud de Nutanix, la raison la plus souvent citée pour ces migrations est l’intégration avec des services natifs du cloud (par exemple, AI/ML, etc.). Les organisations françaises ont également classé le développement d’applications plus rapide parmi leurs 3 principales raisons de migration d’applications. De plus, plus de la moitié des entreprises françaises (66 %) ont déclaré que le développement d’applications modernes représentait un " défi modéré à important " compte tenu de leur infrastructure informatique actuelle. C’est peut-être l’une des principales raisons pour lesquelles les entreprises françaises migrent leurs applications d’un environnement à l’autre afin d’accélérer le développement des applications.
a. Le sujet de la sécurité des données et la protection contre les ransomwares est en tête des priorités de 2024 en France pour 55 % des DSI.
Le rapport souligne que la grande majorité des personnes interrogées (82 %) ont déclaré que leur organisation avait subi une attaque par ransomware au cours des trois dernières années. Les trois quarts des organisations françaises (75 %) ont mis des jours/semaines ou plus pour se remettre complètement d’une attaque de ransomware. Il est important de noter à ce sujet que le temps de récupération en cas d’attaque a été relativement lent en France par rapport aux moyennes de la région EMEA. Ce résultat de récupération inférieur peut être une raison clé pour laquelle les organisations françaises donnent la priorité à l’amélioration de la protection contre les ransomwares : 75 % des personnes interrogées en France reconnaissent que leur organisation pourrait améliorer sa position en matière de protection contre les ransomwares, et 59 % déclarent qu’elles prévoient d’augmenter leurs investissements dans ce domaine en 2024. De plus, 82 % des personnes interrogées en France estiment que la protection contre les ransomwares et les logiciels malveillants reste un " défi modéré à important " à gérer avec leurs infrastructures informatiques actuelles alors que la moyenne en EMEA est plus confiante en se plaçant 2 points au dessus à 84 %. En raison de cette perception, l’amélioration des ransomwares restera probablement un point central pour les décideurs informatiques en France en 2024.
b. La deuxième priorité est l’implémentation de la stratégie d’IA à 53 %, ce qui est 9 % de plus que la moyenne EMEA.
57 % des répondants français ont déclaré que leur organisation prévoyait d’augmenter les investissements pour soutenir la stratégie d’IA en 2024. Dans le même temps, 58 % des répondants français ont déclaré que leurs organisations prévoyaient d’augmenter les investissements dans l’analyse des données, une technologie liée à l’IA. Plus de 70 % des personnes interrogées en France estiment que l’exécution d’applications d’IA constituera un "défi modéré à important" compte tenu de leur infrastructure informatique actuelle pour gérer les applications et les données, contre 37 % au global.
99 % des organisations françaises ont pris des initiatives en matière de développement durable en 2023 et 82 % des personnes interrogées en France reconnaissent que le développement durable est une priorité pour leur organisation. Il faut noter que ce chiffre est modérément inférieur à la moyenne EMEA de 86 % selon l’Index Enterprise Cloud de Nutanix. En 2024, 61 % des personnes interrogées en France déclarent s’attendre à ce que les investissements dans les efforts et les technologies de développement durable augmentent et l’identifient comme leur première priorité d’investissement.
70 % des répondants français déclarent que les cloisonnements opérationnels entre les équipes gérant différents environnements restent un "défi modéré à important " compte tenu de leur infrastructure informatique actuelle. Ces environnements cloisonnés peuvent être l’une des principales raisons pour lesquelles les organisations françaises sont confrontées à la difficulté de relier des données provenant d’environnements multiples.
Alors qu’une seule personne interrogée en France a déclaré avoir conteneurisé toutes ses applications, la moitié des personnes interviewées a déclaré que plus de 50 % de leurs applications avaient été conteneurisées, et aucune personne interrogée n’a indiqué qu’elle n’avait pas conteneurisé d’applications. Dans l’ensemble, les données de l’Index Enterprise Cloud 2024 de Nutanix montrent que la conteneurisation des applications est omniprésente avec 97 % des répondants au niveau mondial indiquant qu’une partie de leur parc d’applications a été conteneurisée.
Pour la sixième année consécutive, Nutanix a commandité une étude mondiale pour connaître l’état des déploiements cloud des entreprises mondiales et les plus grandes initiatives et défis des organisations en matière d’infrastructure informatique et de gestion des données liées au cloud. En décembre 2023, le cabinet, spécialiste des études B2B Tech britannique, Vanson Bourne a interrogé dans le monde entier 1 500 décideurs informatiques, spécialistes d’ingénierie DevOps/plateforme. La base de répondants ciblait plusieurs industries, tailles d’entreprise et zones géographiques, notamment l’Amérique du Nord et du Sud, l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA), et la région Asie-Pacifique-Japon (APJ). Les chiffres France cités dans ce communiqué de presse sont en compléments des résultats globaux contenus dans le 6ème index annuel Enterprise Cloud (ECI) de Nutanix. Ils sont représentatifs des enquêtes menées dans le cadre de ce projet auprès de 100 professionnels de l’informatique en France. Il met également en évidence la comparaison des résultats français avec le reste de la région EMEA et les moyennes mondiales.
