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Actualité des entreprises

La prime de productivité de l’industrie 4.0 : SIEMENS

Publication: Avril 2017

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La numérisation a une valeur potentielle de plus de 6,3 % du chiffre d’affaires des fabricants...
 

Une nouvelle étude de Siemens Financial Services (SFS) examine la valeur potentielle de la numérisation pour les fabricants.

Selon les estimations, la valeur financière potentielle de la numérisation, appelée prime de productivité de la numérisation, sera comprise entre 6,3 % et 9,8 % du chiffre d’affaires annuel total d’ici 2025.

Le financement est un aspect indispensable de la révolution numérique, et les outils de financement de l’industrie 4.0 ont un rôle important à jouer pour aider les fabricants à libérer le potentiel de la numérisation.

À l’occasion du salon Hannover Messe 2017, Siemens Financial Services (SFS) a publié un nouveau rapport de recherche sur la valeur de la numérisation pour les fabricants. La nouvelle génération de technologies numériques (aussi appelée industrie 4.0) permet aux fabricants d’améliorer leur performance grâce à l’accroissement de la productivité manufacturière, l’amélioration de la planification et de la prévision, la hausse de la compétitivité et l’augmentation de la viabilité financière. L’importance et le potentiel de la numérisation pour les fabricants sont les thèmes principaux de Siemens au salon Hannover Messe.

Les dimensions de la productivité varient selon les secteurs et les pays. Il n’en reste pas moins qu’une productivité manufacturière accrue (c’est-à-dire la possibilité de produire le même nombre de produits pour moins cher ou un plus grand nombre de produits pour le même prix) a un effet positif clair et calculable sur les coûts et les marges. Le nouveau rapport a donné à cet effet positif le nom de « prime de productivité de la numérisation » (Digitalization Productivity Bonus en anglais)

Ce rapport, qui recueille les témoignages de plus de 60 entreprises industrielles internationales, bureaux de conseil en gestion spécialisé et universitaires dans 11 pays, a construit un modèle pour estimer la prime de productivité de la numérisation dans divers secteurs. Selon les estimations, la prime de productivité de la numérisation potentielle (tous secteurs de fabrication confondus) sera comprise entre 6,3 % et 9,8 % du chiffre d’affaires annuel total d’ici 2025.

Le rapport analyse les secteurs pharmaceutiques et agroalimentaires afin de démontrer comment la numérisation peut être appliquée concrètement à l’accroissement de la productivité manufacturière. Dans le secteur agroalimentaire, par exemple, l’information numérique qui circule dans les chaînes de distribution et d’approvisionnement permet de mieux harmoniser l’offre et la demande et de se prémunir contre les surplus de stock et la surproduction. Dans le secteur pharmaceutique, la numérisation et l’analyse des données peuvent réduire les niveaux élevés de temps d’arrêt dans les sites de production.

Avant de pouvoir dégager une prime de productivité de la numérisation, le fabricant doit mettre ses technologies de production à niveau avec des systèmes et équipements numériques de nouvelle génération. Des techniques de financement spécialisées ont été mises au point pour l’acquisition des plateformes technologiques et de la nouvelle mentalité de l’industrie 4.0, afin d’aider les fabricants à mener à bien leur transformation numérique de façon durable. Ces techniques permettent aux entreprises d’exploiter les futurs avantages des équipements numériques en finançant l’acquisition de ces technologies habilitantes.

Le rapport examine ces méthodes de financement spécialisées, parmi lesquelles « pay-to-access/use », financement de mise à jour technologique, « pay for outcomes », financement de transition, solutions de fonds de roulement, etc. Ces méthodes sont adaptées à une variété de besoins, de l’acquisition d’une seule machine numérique au financement d’une usine tout entière.

« Les montages de financement intelligents sont généralement proposés par des fournisseurs spécialisés qui ont une connaissance approfondie, non seulement des technologies numériques, mais aussi de la manière de les mettre en œuvre dans la pratique », remarque Thierry Fautré, Président de Siemens Financial Services. « Ils jouent un rôle prépondérant, car ils permettent aux entreprises d’accéder à des technologies de pointe et de commencer à bénéficier de la prime de productivité de la numérisation. »

Méthodologie

Plus de 60 groupes industriels internationaux, sociétés de conseil en gestion spécialisé et universitaires ont été interrogés par téléphone en février et mars 2017. Il leur a été demandé d’estimer les avantages financiers potentiels de la conversion aux technologies numériques pour les entreprises de fabrication, particulièrement en termes d’accroissement de la productivité manufacturière. La productivité manufacturière est définie comme la baisse des coûts de production, ou inversement la hausse des marges. Les personnes interrogées ont donné une estimation de cette réduction des coûts de production (la prime de productivité de la numérisation), exprimée en proportion du chiffre d’affaires total. Les personnes interrogées étaient issues des pays et régions suivants : Chine, France, Allemagne, Inde, Scandinavie, Pologne, Russie, Espagne, Turquie, Royaume-Uni et États-Unis.

http://www.siemens.com/

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