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Actualité des entreprises

Siemens signe une charte de cybersécurité avec ses partenaires

Publication: Février 2018

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Aujourd’hui, à la Conférence de Munich sur la sécurité, Siemens et huit de ses partenaires du secteur ont signé la première charte conjointe visant à renforcer la sécurité des systèmes d’information...
 

Élaborée à l’initiative de Siemens, cette Charte de confiance plaide en faveur de l’instauration de règles et de normes contraignantes en matière de cybersécurité. L’objectif affiché est clair : contribuer à accroître la confiance dans la cybersécurité et favoriser l’essor de la digitalisation. Conjointement avec Siemens et les organisateurs de la conférence de Munich sur la sécurité (Munich Security Conference – MSC), les entreprises Airbus, Allianz, Daimler, IBM, NXP, SGS et Deutsche Telekom sont également signataires de cette charte. L’initiative a été saluée par Chrystia Freeland, ministre des Affaires étrangères du Canada et représentante du G7, et par Elbieta Bieñkowska, Commissaire européenne au Marché intérieur, à l’Industrie, à l’Entrepreneuriat et aux PME.

« La confiance dans la sécurité des données et des systèmes interconnectés est un élément essentiel de la transformation numérique », explique Joe Kaeser, Président du Directoire de Siemens. « Il nous faut donc rendre le monde numérique plus sûr et plus fiable. Il est grand temps d’agir, non seulement à titre individuel, mais en partenariat avec d’autres entreprises qui comptent parmi les leaders de leurs marchés. Nous espérons que d’autres nous rejoindront dans cette initiative. »

La Charte cible dix champs d’action dans lesquels les autorités publiques et les entreprises doivent s’impliquer. Le document appelle de ses vœux à ce que la cybersécurité relève de la compétence des plus hautes instances au sein des gouvernements et des entreprises, en créant notamment un ministère dédié dans les différents pays et en instaurant la fonction de responsable de la sécurité de l’information (Chief Information Security Officer) dans les entreprises. La Charte plaide également en faveur de l’instauration de certifications obligatoires délivrées par des instances indépendantes pour les infrastructures et les solutions critiques, notamment dans les situations pouvant présenter des dangers pour l’homme. Il s’agit par exemple des voitures autonomes ou encore des robots qui collaboreront demain avec les humains dans les processus de production. Des fonctions de sécurité et de protection des données devront être préalablement intégrées à toutes les technologies, et les accords de libre-échange devront comprendre un chapitre dédié à la sécurité informatique. Enfin, les signataires de la Charte espèrent que les enjeux de la cybersécurité seront également mieux pris en compte dans la formation, mais aussi à travers des initiatives internationales.

« Notre monde interconnecté repose sur des réseaux numériques sécurisés », affirme la ministre des Affaires étrangères canadienne Chrystia Freeland. « Le Canada salue l’initiative de ces acteurs majeurs du secteur, qui contribuera à créer un cyberespace plus sûr. La sécurité des systèmes d’information sera sans conteste l’un des grands sujets de la présidence canadienne du G7. » C’est également un thème prioritaire de la Conférence de Munich sur la sécurité. Selon Wolfgang Ischinger, qui préside la Conférence : « Les autorités publiques ont un rôle de premier plan à jouer en réglementant les échanges dans l’espace numérique. Mais c’est aux entreprises qu’il revient de définir et de mettre en application des normes afin de façonner le cyberespace de demain. Voilà pourquoi cette charte est essentielle. Avec nos partenaires, nous entendons faire avancer cette thématique et apporter une contribution positive aux débats sur la question. »

Selon le rapport de l’ENISA sur les menaces cybernétiques, le préjudice lié aux attaques dirigées contre les systèmes d’information s’élevait au total à 560 milliards d’euros en 2016. Pour certains pays européens, le préjudice s’élève à 1,6 % de leur PIB. Et dans un monde toujours plus numérisé, les risques augmentent de manière exponentielle : le cabinet Gartner estime à 8,4 milliards le nombre d’appareils interconnectés en 2017, soit 31 % de plus qu’en 2016. D’ici 2020, leur nombre devrait atteindre 20,4 milliards.

http://www.siemens.com/

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