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Véhicules autonomes connectés : les villes adoptent les révolutions de la mobilité

Publication: Septembre 2018

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Arcadis publie une étude sur les enjeux de la mobilité...
 

Arcadis, groupe international spécialisé dans la conception et le conseil pour l’environnement naturel et construit, publie le Citizens in Motion Report qui traite des enjeux des véhicules autonomes connectés (CAV). A travers l’analyse de 14 métropoles, Arcadis souligne que la transformation de la mobilité urbaine représente une opportunité pour toutes les villes mais comporte également des défis.

La plupart des grandes métropoles mondiales sont confrontées à la congestion automobile, à l’hyper-fréquentation des transports publics et à la mauvaise qualité de l’air. Elles cherchent en même temps à soutenir la croissance, la compétitivité et à accompagner le développement urbain. Les véhicules autonomes connectés offrent une véritable chance pour optimiser la mobilité urbaine et améliorer l’expérience des citoyens. Ils créent des défis complexes, tout en représentant un potentiel de progrès considérable.

Enjeux et challenges

Arcadis s’est appuyé sur son réseau de City Executives pour comparer 14 métropoles mondiales sur la manière dont elles adoptent ou vont adopter la révolution des mobilités sans conducteur.

Le rapport pointe de manière générale la nécessité d’un cadre d’action publique pour orienter l’arrivée des CAV afin qu’elle soit un moteur de mobilité durable. Selon Nicolas Boffi, City Executive Paris chez Arcadis : « Si le déploiement des CAV est désormais inéluctable, avec un agenda en accélération, il doit être encadré pour accompagner le besoin croissant de mobilité et tirer au maximum profit des bénéfices attendus. Avec un risque, en cas de mauvaise anticipation, d’une augmentation des effets non désirés comme la saturation de l’espace public et des pertes de revenus considérables pour les opérateurs de transport public et les collectivités »

Le rapport met ainsi en avant quatre grandes thématiques qui contribuent au succès de ces nouvelles mobilités :

- L’expérience utilisateur

- La gestion de la donnée

- Un écosystème qui crée de la valeur pour les acteurs publics et privés

- Des plateformes digitales multimodales

« Pour parvenir à la réussite globale de l’intégration de ces véhicules autonomes, il faut trouver un bon équilibre et une création de valeur partagée pour les gouvernances publiques et pour les opérateurs privés à travers des outils de réglementation », commente Nicolas Boffi.

Focus sur la ville de Paris

L’étude met en avant des rythmes d’adoption très différents selon les métropoles, à l’instar de Singapour, en pointe dans le domaine, qui place les véhicules autonomes et connectés au cœur de son futur système de transport de masse, portée par une gouvernance déjà mature et une politique publique proactive de tests à grande échelle. San Francisco profite de sa proximité avec le secteur des technologies et se veut être un laboratoire des nouvelles mobilités dans un marché encore largement dominé par la voiture. Enfin, New York, qui présente le taux d’équipement automobile le plus faible de toutes les villes des Etats-Unis, a mis en place un environnement propice aux tests et à l’adoption de mobilités partagées, mais pâtit de transports publics vétustes et donc extrêmement vulnérables à la baisse potentielle de revenus.

Des villes comme Paris misent, à l’inverse, encore beaucoup sur les modèles d’investissement de masse dans les transports publics. Les véhicules autonomes sont alors plutôt vus comme un complément à l’offre de transport pour desservir des zones périphériques, par exemple. Les tests de CAV restent limités et portent sur des navettes réalisant des trajets courts, soumis à de fortes variations de fréquentation.

Enfin, Hong Kong se présente comme une exception mondiale : « A Hong Kong les utilisateurs restent très attachés au transport public, l’un des plus performant au monde, et basé sur un modèle économique extrêmement rentable. Ils sont moins enclins à adopter de nouvelles formes de mobilité à court-terme », précise Nicolas Boffi.

Une révolution en marche

Chaque ville a ses caractéristiques propres et il n’existe pas de modèle applicable à toutes. Les solutions de mobilité se trouveront à l’échelle des métropoles et elles confirment la perte de l’influence des Etats sur la manière dont fonctionnent les villes et montrent que beaucoup de décisions stratégiques sont désormais prises au niveau local.

« L’arrivée des CAV est désormais moins un défi technologique qu’un enjeu de réglementation et d’accompagnement des initiatives privées. De ce point de vue, la comparaison ville-à-ville illustre les bonnes pratiques déjà déployées, comme à Singapour ou à Amsterdam. Paris n’est pas en reste, bénéficiant de la mise en place d’un cadre législatif d’expérimentation des véhicules, et de la prise de conscience des décideurs locaux de la nécessité d’un cadre d’action publique et d’une gouvernance des données », conclut Nicolas Boffi.

http://www.arcadis.com/

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