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Quand l’intelligence artificielle détecte les levées de fonds !

Publication: Décembre 2019

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L’intelligence artificielle par le Groupe IDAIA au service de ses clients : le BIG DATA LAB développe un robot qui détecte automatiquement les levées de fonds. Retour sur le palmarès et l’analyse des levées de fonds depuis janvier 2019...
 

Le Groupe IDAIA, anciennement connu sous le nom de Groupe CARTÉGIE, acteur global français expert en Data-driven Marketing, fait bénéficier du savoir-faire de son pôle d’expertise BIG DATA LAB pour apporter ses lumières sur l’état des levées de fonds réalisées de janvier à novembre 2019 à travers la France. Grâce à la collecte, la convergence et l’interprétation des données qualifiées, le BIG DATA LAB du Groupe IDAIA a décrypté les portraits robots des entreprises ayant perçu un financement externe, mis en corrélation avec les montants et leur positionnement géographique. Le BIG DATA LAB a également poussé ses recherches pour analyser le rythme de ces levées de fonds sur cette dernière année 2019.

C’est donc durant plus d’un an que les équipes du BIG DATA LAB ont travaillé de concert en utilisant l’intelligence artificielle et des algorithmes pour collecter automatiquement des informations à partir d’articles issus de plus de 300 titres de la presse économique nationale. Une fois relevées, ces informations ont fait l’objet d’un scoring afin de valider leur recevabilité et fiabilité. Ces dernières, ensuite stockées dans des entrepôts de données quotidiennement alimentés, ont été modélisées pour apparaître sous formes de graphes et autres outils de visualisation.

Qu’est-ce que le BIG DATA LAB ?

Afin de répondre aux besoins du marché en matière de collecte de données, le Groupe IDAIA a créé en 2014 le BIG DATA LAB, une cellule entièrement dédiée aux travaux et nouvelles applications Big data et marketing prédictif qui a vocation à organiser une veille technologique accrue et d’effectuer des travaux de R&D soutenus.

Comprenant une équipe pluridisciplinaire composée d’ingénieurs, data scientists, mathématiciens, statisticiens, développeurs, le BIG DATA LAB porte un rôle pivot, avec pour missions d’explorer de nouvelles techniques et données. Et ce tout en gardant à l’esprit le besoin de réconciliation de ces deux mondes, que ce soit d’un point de vue création de valeur ou d’un point de vue technologique. Nourrir l’entrepôt du Groupe en informations stratégiques nouvelles et connaissances activables grâce aux données exclusives collectées et analysées sur le web, les réseaux sociaux, l’Open Data, etc. Le tout à l’aide des nouvelles techniques de crawling, scraping, analyse sémantique et machine learning. Le numérique génère des millions de nouvelles informations (essentiellement non structurées) qui enrichissent considérablement les informations historiques disponibles (structurées). Les points de collecte se multiplient et nécessitent une nouvelle organisation de la donnée.

L’intérêt du projet pour le Groupe IDAIA est également de rester en phase avec les nouvelles technologies tout en étant précurseur sur son marché. Avec près de 10% de son chiffre d’affaires réinvesti chaque année en R&D, l’innovation est inhérente à la culture de l’entreprise qui se doit d’être en avance sur son marché pour continuer à développer de nouvelles offres et poursuivre sa croissance organique.

Quelles sont les entreprises qui séduisent le plus les investisseurs ?

Dans le palmarès des entreprises qui ont perçu du financement externe, on retrouve notamment Meero, Doctolib, Vinted SAS, Kyriba ou encore Glovo France. De manière générale, et sur la période de janvier à novembre 2019, le Groupe IDAIA, via son BIG DATA LAB, a identifié 858 levées de fonds réalisées auprès d’entreprises françaises, représentant un montant total de 7,79 milliards d’euros. Parmi ces levées de fonds allant de moins d’1 à plus de 50 millions d’euros, le Groupe IDAIA montre que près de 98% de ces dernières avaient un montant inférieur ou égal à 50 millions d’euros, dont plus de 40% sur une tranche entre 1 et 5 millions d’euros.

En fonction de l’ancienneté

Incontestablement, ce sont les entreprises dont l’ancienneté n’excède pas les 8 ans et que nous considérerons ici comme start-up - qui ont attiré le plus les investisseurs.

Un engouement particulier pour les entreprises de 3 ans a été relevé, puisqu’elles ont levé en 2019 à elles seules, 941 millions d’euros, soit 15,36% de l’ensemble des levées de fonds sur cette période de l’année. Dans le détail, ce sont 125 levées réalisées sur cette typologie d’organisation dont le montant moyen était de 7,5 millions d’euros. C’est donc la tranche d’entreprises qui a levé le plus de fonds en 2019.

Par ailleurs, le Groupe IDAIA remarque également que les entreprises avec une présence sur le marché plus ancienne et qui ont besoin de faire croître leur capital, lèvent beaucoup moins de fonds. Cependant, les montants sont plus élevés à l’image des structures de 17 ans d’existence qui n’ont été « que » 4 à lever un montant moyen d’environ 37 millions d’euros ou encore les entreprises de 19 ans qui ont été 14 à lever un montant de moyen de 23,2 millions d’euros.

En fonction du secteur

Les analyses poussées du BIG DATA LAB ont également permis de déterminer les secteurs d’activités les plus prisés par les investisseurs. Comme l’illustre le top 10 des entreprises ayant levé les montants les plus importants sur ces dix derniers mois, ce sont les structures œuvrant dans la programmation, le conseil et autres activités liées au numérique qui prennent la première marche du podium avec 22,26% des levées de fonds réalisées. S’en suivent les organisations dans l’édition qui ont été 8,28% à recevoir du financement sur cette période.

En fonction de la zone géographique

Bien que les entreprises fleurissent à travers toute la France, ce sont celles issues du bassin parisien qui ont suscité le plus d’intérêt avec plus de 43% des levées de fonds réalisées, suivi de la région Auvergne-Rhône-Alpes avec 11% puis de la région PACA avec près de8%.

Quelles ont été les périodes les plus propices aux levées de fonds ?

Rétrospectivement, si l’on s’intéresse aux périodes les plus propices aux levées de fonds, les interprétations du Groupe IDAIA montrent que mars, juin, septembre et octobre furent fastes en termes d’investissement. En effet, ces 4 mois représentent à eux seuls près de 45% des levées de fonds réalisées sur les 11 mois de l’année. Cependant, le mois d’avril, qui n’a représenté que 6,99% des levées de fonds sur cette période fut favorable à des montants plus conséquents avec en moyenne des levées avoisinant les 11,4 millions d’euros.

http://www.idaia.group/

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