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A travers ce dernier, les experts d’OMNEGY font un focus sur un secteur clef dans le paysage énergétique à venir et analysent l’évolution de la consommation énergétique des datacenters à l’ère de l’IA. Y sont passées en revues les tendances historiques, les projections à moyen terme, et les dynamiques différenciées selon les régions du monde, avec un accent particulier sur l’Europe et la France. S’appuyant sur les données disponibles les plus récentes, ses experts y proposent une prise de recul quant aux perspectives énergétiques dans ce domaine en pleine expansion.

En quelques années, l’IA s’est imposée comme un pilier industriel et économique majeur, provoquant l’essor de l’implantation de datacenters, infrastructures aujourd’hui aussi essentielles que controversées car consommatrices en énergie. En 2024, la consommation électrique mondiale des datacenters a atteint environ 415 TWh, soit 1,5 % de la demande mondiale, ou l’équivalent de la consommation électrique de la France en 2023, avec une croissance annuelle supérieure à 10 %. Si cette trajectoire se poursuit, leur consommation devrait plus que doubler d’ici 2030, dépassant celle de pays industriels majeurs comme le Japon pour atteindre quasiment 1000 TWh. Ces chiffres soulèvent de nouveaux défis pour la planification énergétique, la soutenabilité environnementale et l’équité numérique entre régions du monde.

Au sommaire du rapport d’OMNEGY :

1. Constatations historiques sur la consommation énergétique des datacenters

2. Projections et tendances futures de la consommation énergétique des datacenters

3. Focus sur l’Europe et la France

4. Amélioration de l’efficacité énergétique des datacenters : observations et recommandations

« Nous entrons dans une période charnière où l’enjeu sera d’essayer de ne pas limiter la croissance tout en découplant définitivement création de valeur numérique et émissions » constate Nicolas Leclerc, cofondateur d’OMNEGY. « Le mix énergétique et son évolution constituent déjà un arbitrage décisif pour les investisseurs. A ce titre, la gestion de l’intermittence du renouvelable est un véritable challenge alors que les besoins sont quasi stables sur l’année. A contrario, et c’est ce que l’on observe dans certaines annonces outre-atlantique, cela redonne un rôle stratégique au nucléaire, dont la production répond précisément à ce besoin de stabilité et de faible contenu carbone. »

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