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Cependant, étant donné la nature précieuse et sensible des données, elles ne peuvent pas se permettre de ne consacrer qu’une seule journée chaque année à la question de la sauvegarde des données, qu’elles soient spécialisées dans la santé, les services financiers ou tout autre secteur d’activité.

En 2023, le ransomware demeure encore et toujours un véritable fléau qui peut réellement toucher n’importe quelle organisation. Plutôt que de prier pour être épargnés, les dirigeants doivent envisager les pires scénarios et adopter une approche plus proactive. Si les systèmes de sauvegarde constituaient auparavant une police d’assurance contre les cyberattaques, ils sont malheureusement devenus la cible principale des hackers. N’importe quel hacker réussissant à s’immiscer dans les systèmes d’une entreprise tentera immanquablement de mettre la main sur les identifiants de manière à paralyser les sauvegardes. Dès lors, il devient plus difficile, long et potentiellement coûteux de restaurer les données.

Les organisations doivent adopter une double stratégie : miser sur des copies immuables et avancées de leurs données, et développer une capacité de sauvegarde et de restauration rapides à grande échelle. Comme il n’existe aucun moyen de supprimer, modifier ou chiffrer des copies immuables, cette technique constitue un excellent rempart, y compris lorsqu’un hacker met la main sur des données sensibles. Ces dernières sont aussi relativement simples à restaurer, mais elles n’offrent pas une solution viable dans toutes les situations. Une sauvegarde traditionnelle sur bande ou sur disque est capable de restaurer environ 1 à 2 To de données par heure. Pour la plupart des grandes organisations, ce taux de restauration risque d’être insuffisant, car il implique potentiellement plusieurs heures, voire de longues journées d’interruption, avec le risque de subir d’immenses pertes financières et de porter atteinte à leur réputation. Heureusement, certaines solutions reposant sur le stockage flash offrent des vitesses de restauration de l’ordre de 270 To par heure, une alternative intéressante pour les entreprises qui cherchent à maintenir la continuité de leur activité tout en minimisant les impacts négatifs.

Enfin, les organisations ont tout intérêt à développer une solide compréhension de leurs données, à identifier les politiques internes et externes qui régissent leurs règles de conservation, à élaborer des stratégies pour éviter de stocker indéfiniment n’importe quelle donnée et à veiller au respect des stratégies mises en place. Elles doivent également faire en sorte que leurs performances de sauvegarde et de restauration évoluent en fonction de la quantité de données protégées. Il s’agit de la seule façon, pour les entreprises, de maintenir durablement des sauvegardes qui leur permettront de restaurer leurs données, de se conformer à la réglementation et de limiter les effets du ransomware face à l’explosion du volume de datasets attendue pour les 5 à 10 prochaines années, plus particulièrement avec la prolifération des données non structurées.

En adoptant une approche de cybersécurité fondée sur des copies immuables et sur une solution de restauration rapide, le délai de restauration en cas d’attaque de ransomware peut être réduit de plusieurs semaines à quelques heures seulement. Une telle stratégie permet de minimiser l’impact sur les utilisateurs et les clients, ainsi que les dommages potentiels à la réputation que peut causer une indisponibilité pendant une période prolongée.

« On ne répètera jamais assez l’importance, pour les entreprises, de se prémunir contre toute menace pesant sur leurs données. Aujourd’hui, grâce aux avancées technologiques réalisées par Pure Storage, le stockage flash est désormais accessible à un coût d’acquisition inférieur à celui du disque, et affiche une consommation d’énergie divisée par cinq, pour un impact environnemental réduit. Deux raisons supplémentaires pour convaincre les entreprises d’accorder une attention particulière à la protection de leurs données grâce à une solution de stockage flash moderne », Gabriel Ferreira, Directeur technique France, Pure Storage.

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