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Actualité des entreprises

Le support personnalisé de Windows 10 pourrait coûter plus de 7 milliards de dollars

Publication: 13 octobre

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Les organisations sont invitées à migrer vers Windows 11 pour éviter les risques cyber et le coût du support...
 

Nexthink, leader de la gestion de l’Expérience Numérique Collaborateur (DEX), alerte sur le fait que le coût du support personnalisé pour Windows 10 pourrait dépasser les 7,3 milliards de dollars, sur la base des parts de marché et des usages professionnels estimés.

Parmi les 1,4 milliard d’appareils utilisant Windows, Nexthink estime qu’environ 30 % sont déployés dans des entreprises ou des organisations publiques, soit près de 420 millions de dispositifs Windows en entreprise. Les dernières données de parts de marché montrent que Windows 10 détient encore 43 % du marché, soit environ 181 millions d’appareils.

Selon les analyses de Nexthink sur les postes clients, on observe une baisse de 33 % du nombre d’appareils sous Windows 10 entre le 19 mai et le 1er août. En supposant une nouvelle baisse de 33 % d’ici au 14 octobre, il resterait environ 121 millions de PC sous Windows 10. Au tarif de 61 $ par appareil pour la première année de support personnalisé, la facture globale pour les organisations pourrait dépasser 7,3 milliards de dollars.

« Passer d’un système d’exploitation à un autre ne devrait pas être vécu comme une contrainte, mais comme une opportunité d’améliorer le travail des collaborateurs au quotidien », déclare Tim Flower, DEX Strategist chez Nexthink. « Cela implique de comprendre la performance des appareils et applications avant la migration, d’anticiper les problèmes, et de prendre les mesures nécessaires pour que la transition se passe sans heurts. L’objectif est d’éviter que la productivité ne soit impactée par un événement IT, et de permettre aux organisations de récolter les bénéfices de leur investissement. »

« Windows 11 apporte de puissantes nouveautés, mais seulement si les appareils et les collaborateurs sont prêts à en profiter », poursuit Flower. « Trop souvent, les projets de migration sont traités comme de simples exercices de conformité. Ils devraient plutôt être pensés autour de l’expérience utilisateur : s’assurer que les appareils sont compatibles, que les problèmes de performance sont résolus, et que les collaborateurs constatent une réelle amélioration après la mise à jour. Alors que des millions de migrations restent à venir dans les prochaines semaines, la priorité n’est pas seulement d’aller vite, mais de le faire de manière à réellement améliorer le quotidien des utilisateurs. »

L’analyse de Nexthink sur l’expérience numérique sous Windows 10 et Windows 11 montre que les appareils Windows 11 rencontrent actuellement un niveau d’instabilité plus élevé, avec davantage de plantages système (1,2 % contre 0,6 % pour Windows 10) et de redémarrages forcés (9,9 % contre 8,5 %). Bien que ces chiffres ne soient pas surprenants pour un nouvel OS, ils soulignent l’importance de la compatibilité matérielle, des pilotes et de la configuration du système sur l’expérience collaborateur lors d’une migration. Ces risques peuvent être anticipés et réduits grâce à des packs de bonnes pratiques, qui fournissent aux équipes IT des recommandations prêtes à l’emploi pour faciliter la transition.

« Toute migration comporte des ajustements, et ce que nous observons avec Windows 11 ne fait pas exception », poursuit Tim Flower. « Les problèmes ne sont pas nécessairement dus à Windows lui-même, mais souvent au matériel, aux pilotes ou à la façon dont les systèmes sont déployés. Sans visibilité, les équipes IT avancent à l’aveugle et risquent de déployer des configurations plus problématiques que nécessaire. Avec les bons outils et insights, il est possible d’identifier tôt les problèmes et d’appliquer les meilleures pratiques éprouvées, pour que la migration soit une vraie amélioration pour les collaborateurs, et non un retour en arrière. »

Les organisations doivent adopter une approche proactive et basée sur la donnée pour planifier la migration, en tenant compte des exigences techniques et de l’impact potentiel sur l’expérience collaborateur. Pour cela, elles doivent :

- Identifier les appareils restant sous Windows 10 et évaluer leur compatibilité matérielle avec Windows 11.
- Anticiper les risques après la date limite : les appareils non supportés sont plus exposés aux malwares, phishing et ransomwares.
- Vérifier la compatibilité des applications pour éviter les problèmes logiciels ou la perte de support.
- Prendre en compte la performance des appareils, car du matériel ancien peut ralentir la productivité et limiter les mises à jour.
- Considérer l’impact sur les ressources IT, car les appareils sous un OS non supporté peuvent nécessiter plus de support.
- Éviter le « FOMO IA » en accompagnant les collaborateurs sur l’utilisation d’outils comme Copilot, le multitâche amélioré et la nouvelle interface.
- Réduire les frictions entre équipes en évitant les différences d’expérience entre utilisateurs de Windows 10 et Windows 11.

« Migrer vers Windows 11 est un projet d’envergure, qui commence par une connaissance précise de son parc », conclut Flower. « Les organisations qui réussiront seront celles qui abordent la migration stratégiquement : comprendre l’état des équipements et applications, anticiper l’impact sur les collaborateurs, et mesurer l’expérience numérique avant et après la migration. C’est ainsi que les DSI transformeront une contrainte réglementaire en réelle opportunité d’améliorer le travail au quotidien. »

Méthodologie

- Il existe 1,4 milliard d’appareils sous Windows, dont Nexthink estime qu’environ 30 % sont utilisés en entreprise ou secteur public.
- Cela représente 420 millions d’appareils Windows en entreprise. Si 43 % d’entre eux tournent sous Windows 10, cela fait 181 millions d’appareils concernés.
- En supposant une baisse de 33 % sur 74 jours (du 1er août au 14 octobre), il resterait 121 millions d’appareils à migrer.
- Au tarif de 61 $ par appareil, le coût du support personnalisé de Windows 10 dans le monde s’élève à 7 381 122 000 $.

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