L’édition 2016 du Salon i-expo fait le point sur l’évolution des marchés du Big Data et de la Transformation numérique sources d’innovations organisationnelles– au travers des études de marché réalisées par IDC et Markess.
Cette information presse vous fait découvrir les tendances à l’horizon 2017/2018 Le marché du Big Data en France atteindra les 652 Millions d’Euros en 2018
Selon IDC le chiffre d’affaires généré en Europe par le Big Data devrait représenter en 2018 6,9 milliards de dollars d’investissements.
Toujours selon IDC, en 2018, le marché français du Big Data devrait atteindre 652 millions d’euros, soit une progression soutenue de 129%, par rapport à 2014 qui représentait 285 millions d’euros.
Selon le cabinet Markess, le marché des solutions et services participant à la transformation numérique des entreprises va croître de 6,6% par an entre 2015 et 2017. A noter que certains segments comme la gestion des campagnes marketing et l’analytique connaîtront une évolution plus dynamique, avec des taux de croissance supérieurs à 10%.
Markess International évalue le marché des solutions et services numériques (gestion des échanges pair à pair, analyse de données web, intégration des différents canaux d’interactions clients entre eux, digitalisation des points de vente...) à 3 milliards d’euros en France en 2015.
Un marché qui s’articule autour de 6 segments, à savoir : la gestion des interactions clients, l’automatisation des campagnes et des contenus marketing, le décisionnel et analyse des données, la création et la gestion de sites e-commerce, la gestion de communautés sociales et collaboration, ainsi que le CRM.
Selon une étude Markess sur le thème « Collectivités Numériques, Tendances 2015 & Perspectives 2017 » voici quelques tendances :
L’ouverture des données publiques : nouveau levier des projets numériques locaux
Le mouvement d’ouverture des données publiques ou « open data » est en passe de franchir un cap de maturité : après les initiatives diverses de ces dernières années par des collectivités pionnières, des démarches se structurent pour soulever une prise de conscience du potentiel offert par ces données au sein des collectivités de taille moyenne plus particulièrement. Ainsi un tiers des décideurs de collectivités locales interrogés par MARKESS en 2015 se sont déjà engagés dans des démarches open data et 20% le prévoient d’ici 2017.
Ce chantier de l’open data constitue donc aujourd’hui le nouveau levier clé des projets numériques au sein de la sphère locale, à l’instar de ce que l’ont été la dématérialisation et la relation usager il y a quelques années et actuellement plutôt en phase de maturité ou de généralisation plus massive. Mais cette maturité ne se mesure pas tant en termes de projets réalisés, elle se concrétise surtout par les enseignements tirés des initiatives pionnières, l’émulation et la structu-ration des acteurs (association Open Data France, Etalab…) qui sont mieux armés pour diffuser cette prise de conscience et susciter de nouvelles initiatives. Les textes réglementaires récents devraient également soutenir ce mouvement (loi NOTRe et future loi du numérique).
Au-delà de la problématique « open data », les réflexions se déplacent rapidement vers une remise en cause des modes de production et de gestion des données en interne au sein de la collectivité. Les communes, les départements et les régions sont alors confrontés à des enjeux qui dépassent leur simple périmètre ! Format, licence, mode de publication, interopérabilité avec les données d’autres administrations, mise à jour, gestion de la confidentialité… sont autant d’enjeux auxquelles elles doivent répondre pour espérer voir émerger des services innovants..
Une exploitation performante des données territoriales ne fera pas l’impasse d’un outillage adéquat :
En 2015, les collectivités locales sont relativement bien équipées en outils de reporting (46% des décideurs) et de tableaux de bords décisionnels (51%) même si ces solutions sont souvent sous-utilisées en interne.
D’ici 2017, les perspectives les plus encourageantes sont en faveur, à nouveau, des tableaux de bords décisionnels (23% des décideurs) et des solutions pour l’analyse de la qualité des données (20%).
Les perspectives de projets analytiques les plus ambitieux restent malgré tout planifiés au-delà de 2017 avec parmi les fonctionnalités envisagées : la mise en corrélation de données (39%), l’analyse de données non structurées (35%), l’analyse de données structurées (30%) mais aussi l’analyse en temps réel (26%) et la visualisation de données (23%).
Des projets naissants, qui demandent des investissements organisationnels et financiers, mais probablement incontournables à l’heure des démarches de villes et territoires connectés, d’une recherche d’optimisation des décisions de l’action publique ou encore de renforcement des actions de développement durable. Un territoire en pleine possession de ses « intelligences » et « connaissances » par la maîtrise de ses données fera incontestablement la différence.