En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts. En savoir plus et gérer ces paramètres. OK X
 
 

 

 

Dossiers

Consommer les solutions technologiques autrement, pour un IT plus durable

Par Gabriel Ferreira, Directeur technique France de Pure Storage

Publication: Septembre 2020

Partagez sur
 
De plus en plus d’entreprises se sensibilisent à la thématique de l’IT durable, ou Green IT, peut-être encore plus dans le monde de l’après COVID-19, face à l’incertitude économique et commerciale, pour revoir les pratiques vers plus de durabilité...
 

Des entreprises comme Orange, Engie ou encore Vinci, annoncent la mise en place de "plans de neutralité carbone", un engagement fort porté par leurs dirigeants, qui touche l’ensemble des activités de l’entreprise et, par extension, les équipes IT. Ces dernières subissent une pression en matière de consommation d’énergie croissante imputée aux datacenters et aux équipements informatiques serveurs, réseaux et stockage et de mise au rebut d’une partie du matériel informatique qui génère de nouveaux déchets sur la planète.

Dans son dernier rapport, l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie) affirme que, si rien ne change, les datacenters représenteront d’ici 2030 13% de la consommation électrique mondiale, l’équivalent de 1130 réacteurs nucléaires. Si on y ajoute les équipements technologiques grand public comme les smartphones, les ordinateurs et les tablettes, la part de l’électricité mondiale atteint 51%, à savoir 4400 réacteurs nucléaires.

Une autre étude révèle que les TICs (Internet, vidéo et musique en streaming et autres services basés dans le cloud) seraient responsables de 2% des émissions mondiales de CO2, soit la même quantité d’émissions que l’industrie aérienne. Des chiffres alarmants qui expliquent pourquoi la prise de conscience s’accélère.

Les datacenters, de véritables gouffres énergétiques

Quel que soit leur stade actuel de réflexion sur la durabilité de leurs solutions, il est dans l’intérêt des entreprises de choisir des solutions qui vont dans le sens d’une logique durable, que ce soit par la réduction de l’empreinte au sol des équipements informatiques ou par la diminution de leur besoin énergétique. Certaines entreprises ont constaté une réduction de l’ordre de 15% de leur facture énergétique habituelle sur l’ensemble du datacenter grâce au simple remplacement d’un tiers de leurs équipements informatiques, ceux liés au stockage. En effet, les datacenters sont de véritables gouffres énergétiques : pour pouvoir alimenter à la fois les équipements informatiques comme les serveurs, mais aussi pour fournir la climatisation nécessaire à leur fonctionnement, certains entrepôts atteignent même le niveau de consommation moyenne d’une ville de 75 000 habitants.

Etant donné que la plupart des entreprises aujourd’hui n’ont plus de datacenter physique et choisissent un hébergement externe, les principaux hébergeurs en France font face à une demande croissante et doivent construire régulièrement de nouveaux entrepôts pour y répondre. Cela explique pourquoi ils sont nombreux à s’être installés sur la commune de Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, pour être directement à la source de l’alimentation électrique de la région parisienne.

Pour être durable, la technologie doit être évolutive

Pour aller dans le sens de la durabilité et de l’écoresponsabilité, les entreprises doivent adopter des solutions permettant une évolutivité de l’équipement matériel sans limite dans le temps, capables de s’adapter à l’évolution des besoins des clients due à la croissance exponentielle du volume de leurs données et leur permettre d’acheter plus de capacité de stockage selon leurs besoins.

Grâce aux technologies flash et QLC (Quad Level Cell), capables de stocker encore plus de données, les fournisseurs ont fait énormément progresser la densité des médias de stockage durant les six dernières années, réussissant à augmenter par 150 la capacité de stockage pour un même espace et donc une même empreinte ; en conséquence, cela a permis de réduire par 100 la consommation électrique.

La durabilité de l’IT passe aussi par le fait de réussir à intégrer les innovations technologiques au sein des solutions existantes sans que les clients aient à remplacer leur matériel pour pouvoir en bénéficier. Habituellement, les clients amortissent une solution pendant quatre ou cinq années puis la jettent pour en racheter une nouvelle, plus adaptée à leurs objectifs des cinq années suivantes. Une pratique similaire à celle de changer de smartphone tous les deux ans pour bénéficier de nouvelles capacités de stockage ou d’un meilleur appareil photo. Les utilisateurs se sont habitués à jeter trop vite l’ensemble d’un équipement technologique, là où il faudrait concevoir des systèmes qui permettent de bénéficier des évolutions technologiques en conservant le même matériel.

Il est temps de faire des choix stratégiques

Le Green IT se compose de trois dimensions : l’aspect écologique lié au gaspillage et à la destruction du matériel IT ; l’aspect énergétique lié à la consommation des équipements informatiques ; et l’aspect économique de durabilité de l’investissement, selon lequel on ne rachète pas inutilement du matériel pour remplacer celui qui a été jeté lors du renouvellement de solution mais qui était encore en état de marche. En effet, mis à part les CPU (Central Processing Units) qui composent de nombreux dispositifs électroniques et qui arrivent à obsolescence très vite, les autres éléments comme les châssis métalliques, les alimentations électriques, les câbles ou les bus internes ont une durée de vie beaucoup plus longue. Le fait de jeter tout ce matériel dans le simple but de moderniser le processeur au cœur du dispositif représente un gaspillage contradictoire avec les objectifs de neutralité carbone et de durabilité des entreprises.

Une solution qui parvient à intégrer les évolutions technologiques au fur et à mesure de leur apparition, sans avoir à changer le matériel, suit une dynamique progressiste en opposition radicale avec l’ancien modèle de consommation IT des entreprises. En plus de n’être ni éco-responsable ni durable, ce dernier est inadapté au rythme effréné du monde actuel, dans lequel il est quasiment impossible pour les services IT d’établir une estimation fiable de leurs besoins de stockage et de capacité de calcul au-delà des six prochains mois.

Les questions écologiques et de durabilité sont amenées à s’intensifier pour les équipes informatiques et les entreprises dans l’avenir. Dans certains cas, certaines sont même prêtes à payer plus cher pour acquérir des solutions informatiques écologiques et vertes. Grâce à l’innovation constante déployée par les entreprises technologiques, de plus en plus de solutions sont à la fois rentables et durables, permettant à un nombre croissant d’entreprises de satisfaire les exigences de leurs plans de neutralité carbone.

http://www.purestorage.com/

Suivez MtoM Mag sur le Web

 

Newsletter

Inscrivez-vous a la newsletter d'MtoM Mag pour recevoir, régulièrement, des nouvelles du site par courrier électronique.

Email: