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Résultats étude 2022 : Le marché de l’open source en France et Europe

Publication: Novembre 2022

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L’open source s’impose désormais dans toutes les technologies innovantes et s’européanise fortement...
 

Le CNLL, Numeum et Systematic Paris-Region ont mandaté MARKESS pour réaliser une étude sur le marché de l’open source en France et en Europe, qui vise à analyser le secteur en dégageant les principales tendances de fond depuis 2019 et en anticipant ses évolutions jusqu’à 2027.

Au cœur des domaines les plus dynamiques du numérique, le logiciel libre poursuit sa progression initiée il y a plus de 20 ans et représente, en 2022, un marché de près de 6 milliards d’euros en France.

« Année après année, l’Open Source continue sa croissance, avec une perspective très encourageante de près de 8 % par an entre 2022 et 2027. Cette forte progression montre l’influence grandissante de l’Open Source sur l’économie numérique en France, comme en Europe » déclare Marc Palazon, président de la Commission Open Source & Administrateur de Numeum.

Cette progression s’inscrit dans la durée. Après avoir été multiplié par 40 en moins de 20 ans, le chiffre d’affaires de la filière open source en France doit encore croître plus vite que celui du marché global des logiciels et services numériques lors des 5 prochaines années. La France confirme par ailleurs son leadership européen, au coude-à-coude avec les marchés allemand et du Royaume-Uni.

Pour Philippe Montargès, président du Hub Open Source de Systematic Paris-Region : « L’open source s’impose comme la force tranquille du secteur du numérique. La croissance de l’open source reste soutenue, et ce depuis plus de 20 ans déjà ! La France confirme son leadership européen avec presque 6 milliards d’euros de revenus en 2022 et plus de 60 000 emplois directs. Ce sont deux bonnes nouvelles, d’autant que cette dynamique durable et positive se traduit par une forte progression de la pénétration du logiciel libre dans bon nombre des technologies et solutions innovantes (Cybersécurité, Infrastructures Cloud, IA/Data, IoT, Telecom, SaaS...) et s’étend largement partout en Europe. »

L’étude confirme ainsi la bonne dynamique d’ensemble du logiciel libre en Europe. L’open source s’européanise de plus en plus en se structurant autour d’entreprises, de communautés et d’organisations utilisatrices qui en font le cœur de leurs stratégies de développement. Les principales raisons de l’adoption de l’open source restent les économies de coûts et l’effet de levier stratégique, mais également, de plus en plus, la facilité de collaboration et le développement des compétences. Le soutien de la Commission Européenne, annoncé depuis la publication de la dernière étude en 2019, s’accompagne progressivement de la mise en place de politiques nationales au niveau de nombreux états-membres, et contribue au dynamisme de la filière open source.

Cette croissance génère par ailleurs un besoin de recrutement massif au sein de la filière et de l’ensemble de l’écosystème, qui devra former et recruter plus de 26 000 nouveaux équivalents temps plein (ETP) d’ici à 2027, qui viendront grossir les rangs des 64 000 salariés qui développent et intègrent actuellement des solutions open source. Développeurs, profils DevOps ou marketing, architectes ou consultants métier : les besoins en compétences en logiciel libre sont nombreux et variés, comme on peut le constater en parcourant les sites de recrutement.

Au-delà de la formation, c’est une véritable politique industrielle qui doit être définie et mise en œuvre, en France et en Europe, pour tirer pleinement parti de la contribution du logiciel libre à l’innovation, l’indépendance technologique et à un numérique plus éthique et responsable.

« Les entreprises de la filière réclament depuis longtemps une politique industrielle afin d’en faire un atout dans une stratégie de reconquête de la souveraineté numérique européenne. Parmi les mesures que nous attendons : une politique d’achat volontariste de la part du secteur public  ; des financements dédiés qui tiennent compte des modèles économiques spécifiques au logiciel libre  ; des mesures pro-concurrentielles qui limitent la capacité des acteurs en position dominante à verrouiller le marché au détriment des PME  ; des exigences renforcées autour des standards ouverts  ; une politique de formation dédiée », conclut Stéfane Fermigier, co-président du CNLL.

https://www.cnll.fr/

https://www.numeum.fr/

https://www.systematic-paris-region.org/

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