Netwrix, un fournisseur de cybersécurité qui facilite la sécurité des données, a mené une étude mondiale auprès de 1 309 professionnels de l’IT et de la sécurité. Les données collectées sont analysées dans le rapport 2024 sur les tendances en matière de sécurité hybride.
L’étude révèle que 48 % des organisations ayant souscrit une cyberassurance ont dû améliorer leur sécurité pour répondre aux exigences de l’assureur. Parmi elles, 30 % ont effectué des changements simplement pour être éligibles au contrat, contre 22 % il y a un an. 18 % des personnes interrogées (28 % en 2023) affirment avoir implémenté des mesures de sécurité supplémentaires pour réduire le coût de leur contrat. Près d’une organisation sur cinq (19 %) a utilisé son contrat de cyberassurance au cours de l’année passée.
En 2024, l’authentification multifactorielle représente la mesure de sécurité la plus exigée par les assureurs, citée par 75 % des sondés, contre 65 % en 2023, suivie par la gestion des correctifs (55 %) et la formation régulière des salariés aux questions de cybersécurité (49 %). De plus, les compagnies d’assurance sont désormais plus susceptibles d’exiger des solutions de sécurité avancées. Ainsi, 45 % des personnes interrogées en 2024 citent l’IAM parmi les mesures de sécurité requises, contre 38 % en 2023, et 42 % le PAM, contre 36 % en 2023.
« Les assureurs ont une excellente compréhension de la gestion des risques. Ils savent que, tôt ou tard, des cybercriminels suffisamment motivés et équipés s’infiltreront un environnement informatique, » explique Ilia Sotnikov, Security Strategist chez Netwrix. « Une solution PAM limite la capacité des attaquants à effectuer des déplacements latéraux dans l’environnement et à élever leurs privilèges. Elle garantit également qu’ils attireront davantage l’attention dans leurs mouvements. Ainsi, l’équipe de sécurité peut détecter les attaques et y répondre à temps pour éviter les pertes importantes, ce que recherchent précisément les assureurs. »