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L’Union européenne est en pleine transformation numérique avec le déploiement de son portefeuille d’identité numérique (le fameux wallet), une initiative ambitieuse qui promet de sécuriser les interactions en ligne des citoyens et des entreprises. Namirial s’affirme comme un acteur clé de ce marché et participe activement à la construction d’un avenir numérique plus sûr et plus souverain. Explications.
Ce portefeuille numérique n’est pas qu’une simple app. Il représente une avancée significative dans la manière dont nous gérons notre identité dans le monde digital. Le portefeuille d’identité numérique européen est, en effet, conçu comme un outil à la fois sécurisé et facile à utiliser. Il permettra aux citoyens de stocker et d’utiliser divers documents numériques tels que des diplômes, des titres de transport, et des identifiants pour accéder à des plateformes publiques et privées.
Ce projet marque une rupture avec la gestion traditionnelle des mots de passe, en offrant un niveau de sécurité et de commodité accru. L’une des caractéristiques fondamentales de ce portefeuille est la protection des données personnelles. Les utilisateurs auront un contrôle sans précédent sur leurs informations, choisissant les données à partager et avec qui, minimisant ainsi le risque de profilage.
Namirial est en première ligne pour mettre en œuvre ce portefeuille et développer l’usage de l’identité numérique. L’entreprise participe, en effet, activement aux tests transfrontaliers, qui sont essentiels pour garantir l’interopérabilité des solutions entre les différents États membres. “Nous profitons de notre expertise en Italie, pays où Namirial est le premier fournisseur privé d’identité numérique," indique Pierre Pontier, le Directeur Général de Namirial France. "90% des italiens disposent déjà d’une identité numérique via le SPID (Service Profile IDentifier). Il s’agit d’un système unique et définitif composé d’informations d’identification qui permet d’accéder aux services de l’administration publique”.
D’autres pays comme la Belgique (avec Itsme) et le Luxembourg ont aussi largement développé les identités numériques. En France, la confusion est encore de mise. Beaucoup confondent l’identité numérique (France Identité, L’identité Numérique La Poste) et d’autres dispositifs comme FranceConnect ou FranceConnect+. Une identité numérique est un moyen sécurisé permettant de prouver son identité en ligne, basé sur un processus de vérification stricte. Il en existe deux en France :
France Identité : Service officiel lié à la carte d’identité électronique (CNIe), permettant une authentification forte et sécurisée via l’app éponyme (à condition de confirmer son identité en mairie).
L’Identité Numérique La Poste : Service privé certifié conforme au niveau substantiel du règlement eIDAS (norme européenne).
Elles permettent de s’identifier sur certains services en ligne en garantissant que l’utilisateur est bien la personne qu’il prétend être.
FranceConnect, en revanche, n’est pas une identité numérique. Il s’agit d’un fédérateur d’identité permettant de se connecter à des services publics et privés avec un compte déjà existant (impots.gouv, Ameli, La Poste, etc.). Il ne fournit pas d’identité numérique et permet simplement d’utiliser un compte reconnu pour s’authentifier auprès de divers services sans créer un nouvel identifiant. Il repose sur un réseau de fournisseurs d’identité partenaires, comme Impots.gouv, Ameli, La Poste, France Identité.
“En résumé, une identité numérique est un moyen d’attester son identité de manière sécurisée. Et pour délivrer une identité numérique en France il faut être certifié MIE (Moyens d’Identification Électronique) par l’ANSSI. FranceConnect est un “intermédiaire” qui simplifie l’authentification en utilisant un compte existant sans avoir besoin de mémoriser de nouveaux identifiants”, précise David EMO, Directeur Général Adjoint de Namirial France.
Une question de souveraineté Le portefeuille numérique de l’UE entend faciliter l’usage des identités numériques et constitue une réponse concrète aux défis de la souveraineté numérique. Il offre, en effet, une alternative aux systèmes d’identification des géants du web tels que Google, Facebook ou Apple, qui suscitent des inquiétudes en matière de confiance, de sécurité et de vie privée.
En permettant aux citoyens de s’identifier et de s’authentifier en ligne sans dépendre de ces fournisseurs commerciaux, l’UE vise à renforcer sa souveraineté sur les données personnelles de ses citoyens. De plus, en fournissant un moyen centralisé et sécurisé d’authentification, le portefeuille numérique offre un mécanisme robuste pour lutter contre la fraude et l’usurpation d’identité. L’intégration du processus Know Your Customer (KYC) dès la création du portefeuille améliore également l’efficacité de la gestion des identités et simplifie les démarches administratives.
En 2023, l’UE a lancé quatre grands projets pilotes pour tester ce portefeuille d’identité numérique avant son introduction officielle. Ces projets, impliquant environ 360 entités publiques et privées de 26 États membres, de la Norvège, de l’Islande et de l’Ukraine, permettent d’évaluer le portefeuille dans divers scénarios courants, tels que l’accès aux services publics, l’ouverture de comptes bancaires, la souscription à une carte SIM, la signature qualifiée de contrats, la prescription de médicaments, les voyages, les paiements, les certifications éducatives et l’accès aux prestations de sécurité sociale.
Ces projets pilotes, guidés par les spécifications techniques développées par le groupe d’experts eIDAS, se poursuivront cette année et visent à collecter des retours sur les besoins du portefeuille et à contribuer au développement d’une boîte à outils commune, garantissant une mise en œuvre robuste et sécurisée.
Acteur de premier plan européen sur le marché des services de confiance, Namirial est activement impliqué dans le développement et la mise en œuvre de ce portefeuille d’identité numérique. "En participant au consortium POTENTIAL, nous contribuons à la construction de ce wallet et nous mettons à profit notre expertise en matière de signature électronique, de vérification d’identité et de gestion documentaire", ajoute Pierre Pontier. "Bien entendu, nous regardons attentivement ce qui se passe en France avec la ferme intention d’être un partenaire technologique de l’Etat. Nous sommes pionniers sur un marché où tout est encore à inventer".
Avec une mise en œuvre complète prévue dans le courant de l’année 2025, ce portefeuille promet de transformer la manière dont les citoyens européens gèrent leurs identités numériques, avec des impacts positifs sur la sécurité, la confidentialité et la commodité.
