Checkmarx annonce aujourd’hui les résultats de son nouveau rapport mondial « DevSecOps Evolution : from DevEx to DevSecOps » qui analyse les pratiques des équipes de développement dans les grandes entreprises alors qu’elles cherchent à développer leur maturité en matière de DevSecOps, favorisant l’application de la sécurité à toutes les étapes du développement applicatif. L’étude révèle que, malgré une certaine progression, les équipes de développement et de sécurité peinent à aligner flux de travail et métriques associées.
« L’augmentation massive du nombre d’équipes de développement et de pipelines DevOps au sein des grandes organisations montre à quel point il est essentiel pour les équipes DevOps et de sécurité de créer une culture commune pour une collaboration réussie », a déclaré Martin Lindsay, vice-président du marketing régional chez Checkmarx. « Avec pour objectif de livrer un code haute performance, intrinsèquement sécurisé, l’amélioration de l’expérience des développeurs via l’AppSec n’est qu’une première étape vers la maturité. La sécurité doit désormais s’adapter au rythme du développement agile. »
Selon les principales conclusions de l’étude, les développeurs des grandes organisations gagnent en confiance grâce aux formations et consacrent une part significative de leur temps à la sécurité
21 % des développeurs interrogés déclarent que la sécurité est leur priorité absolue lors du codage
99,6 % des participants ont eu accès à des formations dédiées à la sécurité, 90 % d’entre eux estimant l’efficacité de ces dernières de moyenne ou élevée
41,53 % déclarent comprendre les tickets de vulnérabilité qu’ils reçoivent, ainsi que la manière dont ces vulnérabilités se manifestent lors de l’exécution, entre 41 et 60 % du temps
72 % des développeurs consacrent plus de 17 heures par semaine à des tâches liées à la sécurité et un sur quatre y consacre plus de 25 heures
Le modèle de maturité DevSecOps de Checkmarx suit le passage du DevOps traditionnel au DevSecOps au sein des organisations, en quatre étapes :
Étape 0 : Sécurité réactive : l’AppSec est « intégré » au développement, créant un goulot d’étranglement et agissant comme un frein au déploiement.
Étape 1 : Axé sur la sécurité : l’AppSec détecte et transmet les vulnérabilités aux développeurs, qui sont bombardés d’alertes sans recevoir aucune aide à la remédiation.
Étape 2 : Axé sur le DevEx : les outils sont directement intégrés à l’environnement de développement (IDE), ce qui permet aux développeurs de corriger les vulnérabilités à l’aide de conseils de remédiation sans perturber leur flux de travail.
Étape 3 : DevSecOps mature : la culture DevSecOps est désormais solidement ancrée. Les équipes de sécurité et de développement partagent une vision commune en matière de politiques, de gouvernance et de collaboration. La formation, dispensée directement dans l’environnement de développement IDE au moment opportun, assure une montée en compétences ciblée. Par ailleurs, des objectifs clairs et des indicateurs de performance harmonisés permettent de suivre efficacement les progrès
L’étude a révélé également que la plupart des grandes organisations tendent vers des modèles DevSecOps matures :
30 % vont au-delà de l’expérience développeur pour créer des processus plus sophistiqués.
28,3 % mesurent le temps moyen de remédiation
45 % mesurent la sécurité du code
46,27 % mesurent leur capacité à respecter les délais.
Bien que le marché gagne progressivement en maturité, l’étude de Checkmarx révèle qu’il n’existe pas encore d’adhésion généralisée aux meilleures pratiques pour l’implémentation et l’évaluation de l’efficacité de DevSecOps. Malgré les avancées, des progrès restent à faire.
« En 2024, le DevSecOps a connu une phase de transition en France, portée par une prise de conscience croissante et des efforts pour intégrer la sécurité à chaque étape du développement. Pourtant, des défis persistent, notamment le manque de ressources, des budgets contraints et des organisations encore cloisonnées. Si des avancées ont été réalisées, 2025 sera une année clé pour structurer et généraliser durablement le DevSecOps en France face à un cadre réglementaire de plus en plus exigeant. » conclut Fabien Petiau, Country Manager France de Checkmarx.