Nexthink, leader de la gestion de l’expérience numérique des collaborateurs (DEX), publie aujourd’hui une nouvelle étude mondiale sur les nouveaux défis auxquels sont confrontés les responsables informatiques à l’aube d’une transformation numérique accélérée par l’IA. Intitulé « La science de la productivité : IA, adoption et expérience collaborateur », le rapport s’appuie sur une enquête menée auprès de 1 100 décideurs IT à travers le monde. Selon 95 % d’entre eux, la vague de transformation numérique portée par l’IA s’annonce comme la plus profonde et la plus rapide jamais connue.
La grande majorité des décideurs IT interrogés (92 %) pensent que cette nouvelle ère va accentuer les frictions numériques, tandis que moins de la moitié (47 %) des employés disposent des compétences nécessaires pour s’adapter à ces changements technologiques. Par ailleurs, 88 % anticipent que les collaborateurs seront intimidés par l’arrivée de technologies telles que l’IA générative.
Mais alors que les dépenses IT devraient atteindre 5 610 milliards de dollars en 2025, dont 644 milliards consacrés à l’IA générative, il devient urgent de résoudre les frictions numériques et d’améliorer l’expérience des collaborateurs, sans quoi le retour sur investissement serait compromis. Aujourd’hui, 42 % des responsables IT reconnaissent avoir du mal à évaluer précisément la valeur financière de leurs investissements en IA, et 93 % souhaitent renforcer leur capacité à identifier les investissements peu performants.
« Les entreprises investissent des sommes colossales dans la transformation numérique, mais sans l’adhésion de leurs collaborateurs, c’est l’échec assuré », déclare Vedant Sampath, CTO chez Nexthink. « Beaucoup d’employés se retrouvent démunis face à des outils d’IA qu’ils ne maîtrisent pas, faute de dextérité numérique. De leur côté, les équipes IT manquent de visibilité sur les points de blocage. La transformation ne se limite pas à déployer de nouvelles technologies : il faut accompagner les collaborateurs pour qu’ils les utilisent efficacement. Si les entreprises ne mettent pas fin à cette crise de la dextérité numérique, elles risquent de se retrouver avec des outils d’IA de pointe… mais une main-d’œuvre incapable de s’en servir. C’est la recette parfaite pour voir leurs investissements dans l’IA partir en fumée. »
Les responsables IT anticipent une augmentation de 43 % du nombre d’applications utilisées au cours des trois prochaines années. 66 % d’entre eux indiquent d’ailleurs que leur organisation déploie chaque mois une nouvelle application, un nouvel outil ou une nouvelle plateforme. Cette cadence effrénée met les équipes IT sous pression : 69 % reconnaissent qu’il y a trop d’utilisateurs pour pouvoir accompagner efficacement tout le monde dans l’adoption des nouveaux outils. Sans accompagnement adéquat, les déploiements d’applications pâtissent, entraînant une baisse de productivité (61 %), une diminution de la collaboration (51 %), une hausse des tickets de support IT (46 %) et un mécontentement croissant des employés (46 %).
Pour tenir la cadence, les responsables IT sont unanimes : il faut renforcer la dextérité numérique dans l’ensemble des équipes. 96 % souhaitent améliorer leur capacité à identifier précisément les sources de friction numérique, un levier essentiel pour réussir la transformation digitale. Avec l’IA qui redéfinit les modes de travail, 96 % estiment qu’il est nécessaire de renforcer le soutien à l’adoption numérique pour aider les collaborateurs à s’adapter, et 95 % soulignent que des analyses personnalisées de l’expérience numérique (DEX) sont désormais indispensables. Les bénéfices sont clairs : adoption plus rapide des nouveaux outils (46 %), hausse de la productivité (38 %) et innovation renforcée (37 %).
« L’expérience collaborateur est la clé de voûte de la transformation numérique », ajoute Sampath. « Si les équipes IT n’accompagnent pas efficacement les collaborateurs, jamais l’entreprise ne tirera pleinement profit de ses investissements. La DEX n’est plus un simple atout, c’est devenu un impératif business. Sans elle, les responsables IT auront du mal à mesurer l’impact de leurs actions, à maximiser les retours et risquent de voir leurs efforts de transformation s’enliser avant même d’avoir démarré. »