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Mi-septembre se tenait à Paris la NRF 2025, le salon européen de référence pour le secteur du retail. Sans grande surprise, les professionnels de la mode étaient nombreux et fort bien représentés pour cet événement majeur, qui intervient à un moment de grande incertitude générale. Qu’il s’agisse des droits de douane, des enjeux de la concurrence internationale, des attentes des consommateurs ou des difficultés que connaissent les chaînes d’approvisionnement, les retailers n’ont que rarement été confrontés à autant de sujets d’inquiétude.

Une nouvelle enquête menée par Infor montre toutefois que les entreprises de ce secteur sont déterminées à relever ces défis – et bien d’autres –, en adoptant les nouvelles technologies désormais à leur disposition. L’enquête réalisée auprès des cadres dirigeants de 400 entreprises de mode dans le monde, révèle que 77 % d’entre eux considèrent que la réussite de leur secteur dépend désormais de l’utilisation de ces nouvelles technologies. 71 % des cadres interrogés tablent sur un gain de productivité supérieur à 20 % dans les trois prochaines années, grâce précisément à leurs investissements technologiques. Il apparaît également que les entreprises du secteur de la mode comptent dépenser davantage dans ces technologies, 74 % d’entre elles prévoyant d’augmenter leurs investissements d’au moins 20 %.

Combler le manque à gagner en s’appuyant sur des données précises

Helene Behrenfeldt, Fashion Industry & Solution Strategy Director chez Infor, explique que « les entreprises du secteur de la mode sont aujourd’hui confrontées dans le monde entier à un ensemble de défis volatiles, entre déficiences des chaînes d’approvisionnement, exigences sans cesse renouvelées des consommateurs et paysage réglementaire toujours plus complexe. Les technologies avancées offrent certes une voie d’avenir, mais les retailers doivent trouver le moyen de s’affranchir du bruit de fond et identifier les investissements qui leur permettront de répondre au mieux à leurs besoins. »

« Au cours de notre enquête, nous avons trouvé d’évidentes similitudes entre les entreprises de mode les plus productives, ce qui nous a permis de répertorier les leviers technologiques les plus efficaces pour la productivité. En se basant sur cette liste, les entreprises du secteur sont en capacité de mieux comprendre comment faire de leurs opérations un différenciateur majeur face à la concurrence. C’est là un avantage crucial si elles veulent éviter le manque à gagner que l’on peut observer – l’écart entre la promesse de productivité que laissent augurer les investissements dans les nouvelles technologies et les gains qui en résultent véritablement pour l’entreprise. »

Au-delà des phénomènes de mode, priorité à la modernisation des processus

Selon l’enquête Infor, prioriser la meilleure application technologique en fonction des différents processus métier est un élément clé du gain de productivité. « Les processus sont au cœur de tout ce qui se fait dans le secteur du retail mode », souligne Helene Behrendfeldt. « Les entreprises les plus productives utilisent des technologies qui offrent une visibilité de bout en bout et leur permettent d’avoir des informations pertinentes et fiables pour les aider à s’adapter rapidement à tous les scénarios, qu’il s’agisse des tendances évolutives de la consommation ou des difficultés qui peuvent impacter leurs chaînes d’approvisionnement. »

L’écart de productivité entre innovateurs et retardataires

L’enquête menée par Infor révèle par ailleurs un écart de productivité de 20 % entre les leaders et les retardataires de ce secteur d’activité, lorsqu’il s’agit d’optimiser les processus métier. Les entreprises leaders bénéficient également d’un avantage de 19 % sur leurs concurrents en matière d’utilisation des nouvelles technologies pour améliorer la performance de leurs équipes. Elles les devancent aussi de 10 % dans l’usage de technologies digitales pour automatiser divers processus, notamment ceux qui ne présentent aucune valeur ajoutée.

« Les entreprises du secteur de la mode les moins productives ont clairement l’opportunité d’accroître leur efficacité en remplaçant leurs systèmes hérités devenus obsolètes, et leurs solutions spécifiques bien trop complexes, par des alternatives modernes basées dans le cloud », poursuit Helene Behrenfeldt, « Les retardataires peuvent aussi tirer profit de l’expérience des leaders du secteur en intégrant des technologies numériques qui permettent de faciliter les tâches quotidiennes. En unifiant les workflows au sein d’une seule plateforme, les entreprises de mode sont en mesure de répertorier, de structurer et d’analyser leurs opérations, en identifiant les améliorations possibles et en libérant un temps précieux de main-d’œuvre. »

« Selon moi, toute entreprise de mode qui se demande encore quelle est la meilleure façon d’orienter ses investissements technologiques devrait en premier lieu se focaliser sur la modernisation de ses processus métier. »

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