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Keyfactor, leader en matière de confiance numérique pour les entreprises, a présenté les résultats de son rapport « Digital Trust Digest : The Automation Edition »[1], réalisé en partenariat avec Wakefield Research. Cette étude met en lumière la pression croissante sur les entreprises pour moderniser la gestion de leurs certificats, alors que la durée de vie de ces derniers diminue et que l’automatisation devient incontournable.

L’enquête souligne qu’une écrasante majorité des entreprises (86 %) a subi au moins une panne et une perturbation l’an passé en raison de certificats numériques expirés ou mal gérés et près d’un tiers (31 %) d’entre elles ont signalé des pannes au moins une fois par trimestre. Plus préoccupant encore,10 % ont signalé une panne chaque semaine. Ce constat souligne l’impact indéniable d’une mauvaise gestion des certificats sur l’infrastructure numérique actuelle. La durée de vie des certificats TLS devant être réduite à seulement 47 jours d’ici 2029, les entreprises qui ne parviennent pas à gagner en visibilité et à automatiser leurs processus s’exposent à un risque opérationnel majeur.

Des pannes de certificats qui persistent en raison d’un manque de visibilité et de personnel

Malgré la fréquence des pannes, de nombreuses entreprises ne sont toujours pas équipées des outils nécessaires pour gérer les certificats et être avertis de leur obsolescence. Les principaux défis cités par les responsables de la gestion du cycle de vie des certificats sont :

 L’insuffisance d’effectifs ou d’expertise (42 %)

 La complexité de l’automatisation des processus (42 %)

 Le raccourcissement de la durée de vie des certificats (42 %)

 Le manque de visibilité sur les certificats (34 %)

Seuls 17 % des professionnels interrogés ont déclaré disposer d’une visibilité complète et en temps réel sur tous les certificats. Faute d’une visibilité claire et centralisée sur l’emplacement, l’expiration et l’usage de leurs certificats, les entreprises avancent à l’aveugle et ne réagissent qu’une fois la panne survenue.

« Un écart critique persiste entre le rôle crucial de la confiance numérique et la réalité de sa gestion au sein des entreprises. Lorsque les équipes manquent de visibilité sur leur environnement de certificats, les pannes deviennent inévitables et fréquentes. Il ne s’agit pas seulement d’un problème informatique, c’est un véritable risque pour l’entreprise, qui perturbe les opérations, dégrade l’expérience client, érode la confiance numérique et réduit les revenus. En revanche, les entreprises qui optent pour une automatisation proactive peuvent transformer la gestion des certificats, qui est un coût caché, en levier de fiabilité, de confiance et de croissance. » a déclaré Jordan Rackie, CEO de Keyfactor

L’automatisation progresse, mais des obstacles freinent sa généralisation

Face aux exigences de l’industrie et des autorités de certification, près de 70 % des personnes interrogées déclarent subir des pressions pour automatiser la gestion du cycle de vie des certificats. 84 % prévoient d’augmenter leurs investissements dans l’automatisation au cours des 12 prochains mois. Cependant, si 53 % ont automatisé au moins une partie de leurs processus liés au cycle de vie des certificats, 40 % n’en retirent qu’un succès partiel et 7 % constatent un échec total. Le renouvellement des certificats, pourtant critique, n’est automatisé que chez 46 % des répondants. Parmi les facteurs à l’origine de ce retard, les plus fréquemment cités sont :

 L’expertise interne limitée en matière d’automatisation (45 %)

 Les priorités concurrentes (39 %)

 Les problèmes de contrôles d’accès ou d’approbations (39 %)

 Les difficultés d’intégration des outils d’automatisation dans les systèmes existants (38 %)

 Le manque d’outils disponibles (37 %)

 Le manque d’adhésion de la direction (33 %)

 Les coûts élevés de l’automatisation (31 %) « L’automatisation est essentielle, mais sa mise en œuvre reste un véritable défi. Les entreprises sont confrontées à une combinaison de facteurs : augmentation du nombre d’appareils, renforcement des réglementations et réduction de la durée de vie des certificats. En s’associant à des experts de confiance comme Keyfactor, elles peuvent bâtir des opérations plus sûres, plus agiles et plus résilientes pour l’avenir. » a déclaré Chris Hickman Chief Security Officer de Keyfactor

L’automatisation comme impératif commercial : transformer la gestion des certificats d’un coût caché en levier de croissance

Même si des obstacles persistent, les professionnels de la PKI et de la gestion des certificats sont conscients des avantages de l’automatisation. Les personnes interrogées s’attendent à ce que l’automatisation apporte une valeur ajoutée mesurable, au-delà de l’efficacité opérationnelle, en les aidant à :

 Améliorer la conformité et la préparation réglementaire (49 %)

 Libérer le temps des équipes pour des tâches à plus forte valeur ajoutée (48 %)

 Réduire les pannes et les perturbations (46 %)

 Prévenir les incidents de sécurité (44 %)

 Réduire les coûts (41 %) « L’automatisation ne se limite pas à la simple prévention des risques. Les entreprises qui l’adoptent de manière proactive peuvent transformer la gestion des certificats en un levier de croissance, en optimisant l’efficacité opérationnelle, en garantissant la conformité et, en fin de compte, en générant de la rentabilité. À l’ère numérique actuelle, l’automatisation des certificats est une nécessité stratégique. » conclut Jordan Rackie.