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Comment simplifier les licences de gestion réseau ?

Par Michael Hack, vice-président senior de la division EMEA chez Ipswitch

Publication: Septembre 2016

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Les modèles de licences logicielles ont radicalement évolués au cours de la dernière décennie, en grande partie en raison de la concurrence, des changements technologiques...
 

Tout cela a bien changé depuis l’époque où les services informatiques achetaient des logiciels au format CD, avec une clé de licence individuelle imprimée sur la boîte. De nos jours, les logiciels et les licences sont obtenus grâce à un simple clic. Cela a permis aux vendeurs de logiciels de multiplier les ventes de licences à prix abordables.

Les licences logicielles peuvent être complexes

Mais, alors que les changements des licences logicielles ont été positifs pour les responsables informatiques sur le plan budgétaire, ils ont également complexifié leur environnement. Résultat : de nombreux responsables informatiques ont eu tendance à acheter plus de licences logicielles que nécessaire. En effet, ces derniers ne parviennent pas à réattribuer les licences lors de la mise hors ou en service du matériel, ou dans le cadre d’un travail de prévention avant un audit.

Bien que cela puisse leur apporter une « marge de sécurité », ce n’est pas sans conséquence sur les dépenses, car de l’argent est gaspillé pour des licences qui ne sont pas utilisées, et qui pourraient ne jamais l’être. Si certaines entreprises acquièrent trop de licences, d’autres – au contraire - en achètent moins que nécessaire, ce qui pose problème en cas d’audit. Les licences à plusieurs vendeurs alourdissent davantage le fardeau administratif.

Les licences de gestion réseau sont encore plus complexes

Les licences de gestion réseau sont loin d’être aussi avancées que les modèles de licences destinés aux logiciels. Si l’on considère la nature dynamique des systèmes informatiques modernes, et l’agilité demandée aux équipes informatiques pour les prendre en charge, il n’existe aucune raison tangible expliquant le retard pris par les modèles de licences de gestion. Et cela crée d’énorme préoccupations, car le suivi réseau - qui englobe les équipements, les applications, les transactions, les flux de trafic matériels et les configurations, dans les environnements virtuels (VM) et Cloud - doit s’adapter au même rythme que le réseau. Par exemple, il peut être nécessaire de démarrer jusqu’à 10 serveurs virtuels afin d’assurer la charge supplémentaire en quelques minutes.

La gestion réseau est nécessaire pour surveiller un ensemble de services réseau, de serveurs, de machines virtuelles, d’applications, de flux de trafic et de configurations, généralement avec une multitude de licences. Par conséquent, l’achat peut être complexe. Des organisations peuvent être forcées d’acheter des licences distinctes pour les applications, les équipements réseau et les sources du flux réseau. Elles manquent souvent de souplesse. Par conséquent, leur évolution se révèle difficile et entraîne bien souvent des coûts considérables tout en nuisant au retour sur investissement, en raison des bandes de licences artificielles définies par les vendeurs.

Comment remédier au problème ?

Idéalement, la gestion réseau doit permettre aux équipes de surveiller n’importe quels éléments du réseau à l’aide d’une seule licence souple. Ce qui simplifie les achats et améliore la souplesse du suivi tout en permettant une meilleure évolution. Il ne serait ainsi pas nécessaire d’acheter des licences séparées pour les applications, les équipements réseau et les sources de flux du réseau : tout serait inclus.

De plus, cela permettrait de réallouer les licences - en fonction des besoins - aux divers emplacements et à différents moments, sans coût supplémentaire. Cela résoudrait également le problème des entreprises possédant des licences inutilisées ou gaspillées en raison de limites artificielles définies par les vendeurs, tout en minimisant les coûts et en maximisant leur retour sur investissement.

La gestion réseau a besoin d’une variante du modèle de paiement indexé sur la consommation. Cette variante fournirait aux entreprises un modèle de licence plus souple, gérant l’ensemble du réseau, plutôt qu’un modèle complexe et lourd associé aux équipements individuels, aux applications ou aux sources de flux réseau.

Les organisations n’auraient plus besoin d’acheter des licences spécifiques aux technologies pour les applications, les équipements ou les sources du flux réseau, car elles seraient toutes incluses. Cela leur permettrait de réallouer les licences en fonction des besoins, aux emplacements et au moment nécessaires, sans coût supplémentaire. Les équipes informatiques auraient la liberté de restructurer leurs exigences de suivi selon leur souhait, tout en éliminant les limites artificielles entraînant les dépenses superflues de licences spécifiques aux technologies, finalement inutilisées.

Comment cela fonctionnerait-il ? Une possibilité consiste à adopter un système basé sur les points, qui attribue des points aux équipements réseau, aux serveurs et aux machines virtuelles, applications et utilisateurs suivis. Le principal avantage du système à points est qu’il fournit aux organisations la souplesse d’acheter un ensemble de points pour les utiliser dans l’optique du suivi d’un ensemble disparate de technologies (équipements, applications, sources de flux, ou encore machines virtuelles, etc.).

Les entreprises peuvent configurer leurs points comme elles le souhaitent. Tant qu’elles restent dans la catégorie de points qu’elles ont acheté - les équipes informatiques n’ont jamais besoin de faire l’objet de licences supplémentaires. Au fur et à mesure qu’elles ajoutent des équipements ou des applications, elles achètent davantage de licences. Cependant, elles ne sont pas obligées d’acheter un type de licences spécifiques associés à des équipements, applications ou sources de flux réseau précis. En comparaison, les schémas de licences traditionnels forcent les gens à faire l’acquisition de licences verrouillées pour des équipements, des applications ou des sources de flux réseau précis.

Un système de licences souple est beaucoup plus adapté aux réseaux informatiques dynamiques et agiles d’aujourd’hui, car il permet aux organisations d’opérer des changements dans leurs licences rapidement et facilement, au fur et à mesure des changements qu’elles apportent à leur réseau. Les équipes informatiques ont peu de risques de conserver des licences inutilisées, de perdre la trace de leurs licences lorsqu’elles changent les combinaisons de technologies à surveiller, ou d’acheter des licences supplémentaires dont elles n’ont pas besoin.

La complexité des réseaux peut s’intensifier, mais la gestion, elle, n’a pas besoin d’être de plus en plus complexe.

http://www.ipswitch.com/

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