Basé sur une enquête auprès de plus de 200 professionnels de l’informatique en Europe (Royaume-Uni, Allemagne et France), le rapport révèle que, si la confiance dans la résilience opérationnelle est en hausse, les problèmes quotidiens continuent de mobiliser d’importantes ressources.
Les résultats du rapport montrent que plus de la moitié (55 %) des responsables informatiques européens décrivent leur organisation comme résiliente, mais que seulement un sur trois (34 %) se sent très résilient aujourd’hui. Cependant, d’après les résultats de l’enquête, cette confiance pourrait être superficielle.
Parmi les responsables informatiques européens interrogés, 44 % consacrent encore un quart de leur semaine de travail à la résolution de problèmes critiques et d’interruptions de service. Cela suggère un décalage entre la perception que les organisations ont d’elles-mêmes et la manière dont elles se comportent au quotidien en cas de perturbation.
Plus particulièrement, près de la moitié des participants désignent la lourdeur des processus, plutôt que la technologie elle-même, comme le principal obstacle à une résilience renforcée. Près de la moitié (47 %) imputent la responsabilité aux processus en période de perturbation et 41 % déclarent manquer de personnel pour assurer la résilience opérationnelle.
« Ce rapport confirme ce que nous entendons de nos clients en France », a déclaré Sameh El Tawil, Sales Director France chez SolarWinds. « Les équipes consacrent un budget et des efforts réels à la résilience, mais beaucoup n’arrivent pas à sortir d’un mode de fonctionnement réactif. La technologie seule ne peut résoudre les problèmes ; elle nécessite des personnes possédant les connaissances et l’expertise nécessaires, ainsi que des investissements. Les organisations doivent adopter de nouvelles méthodes de travail afin de passer de la gestion des incidents à l’innovation, sans compromettre la fiabilité. »
Malgré les obstacles, les équipes informatiques européennes adoptent une approche proactive et investissent massivement dans la résilience opérationnelle. Jusqu’à 30 % de leur budget informatique est consacré à la prévention des perturbations. Plus des deux tiers (69 %) déclarent également mettre à niveau activement leurs outils, formations et manuels afin d’optimiser leurs processus internes de reprise et de réponse aux perturbations.
« Dans le contexte concurrentiel actuel, la résilience opérationnelle n’est plus un simple atout, mais un impératif stratégique », a déclaré Cullen Childress, Chief Product Officer. « Pour y parvenir, il ne suffit pas d’adopter de nouvelles technologies. Les organisations doivent doter leurs équipes informatiques des outils, des flux de travail et des talents adéquats pour rester agiles et réactives. Lorsque les obstacles sont levés et que la résilience est intégrée aux opérations quotidiennes, l’informatique devient un véritable moteur d’avantage concurrentiel. »