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Actualité des entreprises

Quand la formation à la cybersécurité ne suffit plus

Publication: 5 novembre

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5 signes révélateurs...
 

La sensibilisation à la cybersécurité est essentielle à la continuité d’activité, à la réputation et à la conformité. Pourtant, la principale vulnérabilité reste souvent humaine. Un clic trop rapide, une réinitialisation de mot de passe hâtive ou un paiement mal adressé peuvent avoir de graves conséquences. Les entreprises multiplient les formations et les contrôles de conformité aux exigences réglementaires, mais les incidents persistent. Pourquoi ? Parce que si la formation peut répondre aux obligations, elle modifie rarement les comportements. Tant que les réflexes ne changent pas, la menace persiste. Getronics identifie 5 signaux qui doivent alerter sur le manque d’efficacité d’un programme de sensibilisation.

- 1. Les collaborateurs cliquent avant de réfléchir

L’un des indicateurs d’une formation en cybersécurité inefficace est la persistance des clics sur des messages suspects. Lorsque les tests de phishing ou les attaques réelles continuent de piéger la majorité des collaborateurs, c’est le signe que la formation reste trop théorique et déconnectée des menaces réelles.

Les employés oublient rapidement les bonnes pratiques ou ne savent pas toujours comment, ni où signaler un message suspect. Des sessions plus courtes mais régulières, des simulations réalistes inspirées des tactiques actuelles (texte, voix, plateformes de collaboration et emails), un dispositif de signalement intuitif et la valorisation des bons réflexes peuvent renforcer durablement la culture de sécurité et transformer la vigilance en réflexe naturel.

- 2. Une formation trop axée sur les obligations et pas sur les comportements

Lorsqu’un programme de formation se limite au respect des exigences (module obligatoire validé par un quiz) la preuve de la conformité existe bien mais les comportements n’ont pas pour autant été modifiés.

Quand la sensibilisation devient une obligation administrative plutôt qu’un levier de réduction des risques, elle perd tout son sens. Les contenus sont souvent génériques, peu adaptés au profil de menaces de chaque entreprise et l’impact réel n’est pas mesuré. Même si l’objectif est de réduire le nombre d’incidents, le taux de participation reste le seul indicateur suivi. Un programme réellement efficace se mesure à ses résultats concrets (réduction du nombre de clics sur les simulations, rapidité et fréquence des signalements). Il doit être communiqué à la direction.

- 3. La crainte des reproches freine le signalement

Dans certaines entreprises, les collaborateurs victimes d’une tentative d’hameçonnage hésitent souvent à signaler une erreur, par peur d’être sanctionnés ou jugés. Ce silence peut transformer un simple clic en véritable brèche.

Instaurer une culture de confiance est essentiel et chaque erreur doit être considérée comme une opportunité d’apprentissage. Encourager le signalement, accompagner ceux qui rapportent un incident suspect et les remercier pour leur réactivité contribuent à renforcer la vigilance collective.

- 4. Les dirigeants s’affranchissent des règles

Lorsqu’un dirigeant fait l’impasse sur une formation ou contourne les étapes de vérification - persuadé d’être trop occupé ou trop expérimenté - la crédibilité du programme s’effondre et le risque augmente considérablement. Les cybercriminels savent que les cadres dirigeants détiennent l’autorité et l’accès aux informations les plus critiques, ce qui en fait des cibles privilégiées. La sensibilisation doit impliquer tous les niveaux hiérarchiques et inclure des modules spécifiques aux menaces ciblant les dirigeants : fraude au président, deepfake vocal, spear phishing. Rendre ces formations obligatoires pour tous, y compris pour les conseils d’administration et les cadres supérieurs, est indispensable.

- 5. La formation déconnectée de la réponse aux incidents et de l’amélioration continue

Une formation qui n’intègre pas les enseignements des incidents réels qui se sont produits dans le passé devient rapidement obsolètes et perd de sa pertinence.

Les retours du terrain, les nouvelles tactiques observées par les équipes de sécurité et les tendances et évolutions des menaces doivent alimenter la formation en continu. Chaque incident est une opportunité d’apprentissage collectif et d’amélioration des pratiques.

Une formation efficace s’appuie sur des scénarios réalistes et des rappels intégrés directement dans les outils, les messages et les processus quotidiens. Quand la sensibilisation cesse d’être une formalité pour devenir un réflexe partagé, elle devient un véritable bouclier, capable d’évoluer aussi rapidement que les menaces et de protéger les équipes, les données et la réputation de l’entreprise.

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